Rudi Garcia à Lyon : La paix sociale n’a duré que 4 mois

jean-michel aulas
En officialisant la venue de Rudi Garcia sur le banc de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a trouvé le successeur de Sylvinho et mis en même temps fin à la paix sociale qui s’était créée entre le club et les supporters depuis la nomination de Juninho.

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C’est désormais officiel, l’Olympique Lyonnais tient bien son nouvel entraîneur. Une semaine après avoir lâché Sylvinho au milieu de la route après un début de saison décevant, le club rhodanien s’est offert cet entraîneur habitué à la Ligue 1 et à jouer avec les places européennes. Non ce ne sera pas Laurent Blanc comme les discussions le laissaient penser depuis des jours, mais bel et bien Rudi Garcia. L’ancien coach de Marseille a signé pour une saison et demie et a désormais pour but de ramener les septuples champions de France dans la course à la Ligue des Champions. « J’ai choisi Rudi Garcia, car c’est un combattant qui a comme nous l’ambition de gagner des titres et de réussir sur la scène européenne. C’est un entraîneur expérimenté qui a déjà remporté des trophées », a expliqué Juninho dans le communiqué.

Juninho, simple marionnette sociale ?

Un vrai choix de Juninho ? Selon Le Parisien, le directeur sportif, censé être le décisionnaire dans le choix du nouveau coach, n’aurait été plus « emballé » que ça. Ce qui montre qu’Aulas a bien repris la main. Les qualités de Garcia ne sont pas remises en cause même si sa fin d’aventure avec l’OM peut entraîner quelques réserves. Il faudra attendre pour voir ce que l’ancien coach de la Roma va réussir à inculquer à un groupe pétri de talent mais qui n’arrive à prouver que par séquence au haut niveau. Le sportif mis de côté, Jean-Michel Aulas s’est lancé dans une nouvelle crise institutionnelle. En nommant Juninho comme directeur sportif en mai dernier, le président avait pourtant lancé un message, dont il se défend certes : l’arrivée de l’ancien gloire de Gerland devait amener la paix sociale avec les supporters après l’épisode Genesio. L’idylle aura finalement duré quatre mois, le temps de se rendre compte que JMA reste toujours le chef au sein de l’institution et que le club passera toujours avant les fans.

Déjà une pétition contre Garcia

En nommant Garcia à la tête de l’équipe première, Aulas savait très bien que ce choix ne serait pas accepté des différents groupes de supporters. L’ancien Marseillais n’a jamais été le dernier à critiquer l’OL durant son mandat sur la Canebière, notamment sur les décisions arbitrales en faveur de l’autre Olympique. Ces sorties médiatiques n’ont pas été oubliées au sein de la TeamOL. Une pétition est déjà sortie sur les réseaux sociaux et une bronca est très certainement à prévoir au Groupama Stadium samedi pour la réception de Dijon. Après deux ans à demander le renvoi de Bruno Genesio, les supporters ont pensé avoir remporter la guerre mais ils n’ont finalement gagné qu’une bataille. En ne voulant pas accéder aux demandes de Laurent Blanc sur l’arrivée d’un staff élargi, Jean-Michel Aulas a préféré le compromis Rudi Garcia. Un compromis qui a ses risques bien au delà du sportif. La vox populi sera contre le technicien dès ses premiers pas et le climat délétère présent dans l’environnement lyonnais ne s’estompera pas en un claquement de doigt. La hache de guerre a été enterrée entre le président et son nouveau coach mais avec les supporters, c’est désormais une nouvelle histoire qui s’écrit. Avec le sentiment d’un déjà-vu.

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