PSG : Mise à pied, Antero Henrique, deuil, avenir… Véronique Rabiot lâche ses vérités sur la...

Véronique Rabiot
Dans un long entretien accordé à nos confrères de L’Equipe, Véronique Rabiot évoque la mise à l’écart de son fils par le Paris Saint-Germain. Après avoir refusé de prolonger son engagement qui expire à l’issue de la saison, le milieu de terrain international français est présenté comme « un prisonnier » par celle qui fait aussi office de conseillère. Morceaux choisis.

Sur la mise à l’écart

Mis à pied pour faute grave, le milieu de terrain de 23 ans vit mal une situation qui ne risque pas de s’améliorer compte des relations déplorables avec son club formateur. Alors qu’Adrien Rabiot a notamment été sanctionné pour être sorti en boîte le soir de l’élimination en 8emes de finale de la Ligue des Champions, sa mère se dit « révoltée ». « Je n’ai pas envie de faire pleurer dans les chaumières, ni de fragiliser encore plus Adrien en disant qu’il n’est pas bien, a expliqué Véronique Rabiot dans un entretien accordé à nos confrères de L’Equipe. (…) Je peux simplement vous dire qu’il vit très mal tout ce qui se passe. (…) On lui reproche de sortir alors qu’on ne veut plus le faire jouer. C’est contradictoire. » Alors que l’écurie du président Nasser Al-Khelaïfi aurait pour objectif d’« aller à la rupture de contrat », Véronique Rabiot assure que son fils n’a pas commis la moindre faute grave, lui qui est aujourd’hui « prisonnier » du club de la Capitale. « Il est même otage du PSG. Bientôt c’est au pain sec, à l’eau et au cachot ! Ce milieu est cruel… (…) On le prend en otage parce qu’il ne veut pas re-signer, alors qu’il ne fait que respecter son contrat. Adrien ne demande que ça : respecter son contrat. »

Sur Antero Henrique

Le divorce entre le Paris Saint-Germain et Adrien Rabiot, c’est aussi l’histoire d’une rupture avec le directeur sportif Antero Henrique. Véronique Rabiot ne cache pas ses mauvaises relations avec l’ancien dirigeant du FC Porto. « Quand Henrique débarque, jeudi dernier, dans le vestiaire du Camp des Loges en disant à Adrien qu’il manque de respect à l’équipe… Moi, j’ai une autre vision, explique-t-elle à L’Equipe. (…) Parce qu’il n’a pas fait ce qu’il avait dit et le recrutement nécessaire. Il n’a pas fait ce qu’il avait dit non plus pour qu’Adrien puisse jouer à son poste. » Alors que les Parisiens ont été dans l’incapacité de recruter une sentinelle de haut niveau, le natif de Saint-Maurice a régulièrement dû évoluer à un poste qui ne lui correspond pas, lui qui se voit essentiellement comme un milieu de terrain relayeur.

Sur l’absence lors du stage de janvier

Lors de cet entretien, Véronique Rabiot est notamment revenue sur la décision du club de la Capitale de sévir suite à l’absence du milieu de terrain international français lors du stage au Qatar (13 au 17 janvier). Alors que le numéro 25 a perdu sa prime d’éthique mensuelle, sa mère révèle les raisons qui l’ont empêché de suivre ses coéquipier. « Mais sa grand-mère venait de décéder et son père était mourant… On tombe là dans l’abject, assure-t-elle dans un entretien avec nos confrères de L’Equipe. On tire sur l’ambulance ! Ma mère est morte le 5 janvier. Elle a été inhumée le 11. Il aurait fallu qu’Adrien parte au Qatar… Et on m’a reproché ensuite de ne pas avoir demandé assez rapidement de le libérer… Et on lui supprime ensuite sa prime d’éthique… Mais c’est sordide. Sor-di-de ! L’équipe est partie le dimanche à Doha. La grand-mère d’Adrien a été inhumée le vendredi. Et si, quand bien même, Adrien était parti au Qatar dès le dimanche, j’aurais été obligée de téléphoner le lundi pour dire au club de le renvoyer rapidement… »

Sur le timing de la mise à pied

A en croire Véronique Rabiot, si son fils se retrouve aujourd’hui dans une telle situation, c’est aussi parce que le club de la Capitale avait besoin d’un bouc émissaire après avoir été sorti par Manchester United lors des 8emes de finale de la Ligue des Champions. « C’est très clair, assure-t-elle à L’Equipe.  On balance un rideau de fumée avec Adrien. On lui tape dessus pour ne pas affronter les vrais problèmes. Je pense que le PSG, au lieu de s’occuper du fait qu’Adrien est allé en boîte de nuit le 6 mars au soir, devrait mieux se préoccuper de ses véritables problèmes. Mais c’est plus facile de parler de nous, de faire l’actualité autour d’Adrien, que de voir les choses en face, de trouver des solutions pour que ce club soit performant et efficace sur le terrain. »

Sur l’avenir

Si son départ est acté, Adrien Rabiot ne sait pas de quoi sera fait son avenir. Après avoir été présenté comme promis au FC Barcelone, le natif de Saint-Maurice aurait aujourd’hui la cote en Premier League (Tottenham, Arsenal, Manchester United). « Tout le monde dit qu’on a déjà signé avec un club, explique la mère/conseillère du Tricolore à L’Equipe. Mais on n’a signé nulle part ! On n’a vraiment pas eu l’occasion de s’en préoccuper. En fin d’année dernière, j’avais dit que je ne parlerais avec aucun club avant le 1er janvier. J’ai été hors du monde pendant plus de deux mois, avec tous nos malheurs. Il y a des priorités dans la vie. Elles étaient ailleurs pour nous jusque-là. »

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