Le Paris Saint-Germain, pressé à l’idée d’empocher quelques liquidités pour boucler un nouveau transfert historique, et Tottenham, obligé de s’activer pour sauver un Mercato jusqu’alors raté, auraient aimé aller vite. Les deux clubs ont discuté du transfert de Serge Aurier, et n’ont pas tardé à trouver un accord. Selon nos confrères de L’Equipe, dirigeants parisiens et londoniens auraient bouclé les négociations autour d’une somme excédant les 25 millions d’euros, alors que l’Ivoirien lui-même s’est d’ores et déjà entendu avec les Spurs sur un contrat de cinq ans.
Un transfert bénéfique pour tout le monde
Le tout aurait donc dû déboucher sur une transaction sans histoire, Aurier figurant depuis de longues semaines sur la liste des joueurs de la Capitale poussés dehors malgré une valeur sportive et marchande intéressante, mais sacrifiée par le vice-champion de France à l’idée d’entrer dans les clous du fair-play financier. A Tottenham, dont le seul Kieran Trippier n’offre que peu de consistance pour le couloir droit d’un club prétendant au titre de champion d’Angleterre, l’arrivée de l’ancien Toulousain sauverait quelques apparences.
Les ennuis judiciaires comme derniers obstacles
Oui mais voilà, la situation personnelle du joueur de 24 ans n’est pas aussi claire que l’évidence du transfert. Condamné à deux mois de prison ferme en septembre dernier suite à une altercation avec des policiers à la sortie d’une boîte de nuit parisienne quelques semaines plus tôt, Aurier tente, par le biais de multiples cabinets d’avocats, de solder cette peine. Ses représentants cherchent à obtenir un document attestant de la décision d’appel et de la non-condamnation. Sans cela, le latéral de 24 ans n’obtiendra ni visa d’entrée en Angleterre, ni visa de travail, deux documents obligatoires pour évoluer en Premier League. Malgré la complexité de la situation, Tottenham serait confiant. Les grosses écuries italiennes, de l’Inter Milan à la Juventus Turin, espèrent une issue défavorable.
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