En football plus qu’ailleurs, les petits effets peuvent engendrer de grandes conséquences. En pleine période de négociations concernant une éventuelle prolongation du contrat d’Edinson Cavani, le PSG n’a peut-être pas pris la pleine mesure de cet adage. Le club champion de France n’a toujours pas noué d’accord définitif avec son buteur vedette, meilleur artificier du Championnat de France (27 buts en 28 journées) et référence européenne, alors même qu’en début de saison, il avait signifié à l’Uruguayen l’aspect prioritaire de ces négociations, au même titre que celles qui ont mené au nouveau bail signé par Thiago Silva en décembre dernier.
Des « petites » amendes en guise d’obstacle
En réalité, l’accord tant attendu bute encore sur des détails financiers, rejetés par El Matador mais souhaités par Patrick Kluivert, directeur du football de l’entité parisienne, et broutilles pour une situation aussi importante que celle-ci. La mésentente concerne, selon les informations de nos confrères de L’Equipe, les tarifs des amendes encourues -trop élevées au goût de l’ex Napolitain, « en cas de retard à son retour de vacances, s’il devait arriver quelques minutes après une heure de convocation à un entraînement ou un rassemblement mais aussi en cas d’entretiens donnés à la presse sans l’aval du club ».
Son agent est reparti en Uruguay
Selon le quotidien sportif, l’impasse est telle qu’elle a même convaincu le représentant du buteur de précipiter son retour en Amérique du Sud en fin de semaine passée. Les torts sont probablement partagés, mais il apparaît difficile d’accorder du crédit à l’intransigeance du Paris Saint-Germain, surtout à l’encontre d’un joueur dont l’attitude a toujours été exemplaire, sur et en dehors du terrain. Les dirigeants franciliens vont vite devoir faire des concessions, sous peine de se retrouver dans une situation aussi périlleuse qu’inattendue.
A voir aussi :
>>> Isco ciblé par le PSG
>>> Le point sur le dossier Verratti
>>> Europe du football, tu vas recevoir un message
