L1 – PSG : Turquie, Nice, Newcastle, Chine… où Hatem Ben Arfa doit-il aller ?

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Laissé de côté au Paris Saint-Germain, Hatem Ben Arfa dispose d’une multitude d’options pour tenter de se relancer, une nouvelle fois. Et elles ont toutes des avantages et des inconvénients. Les voici.

Rester en Ligue 1

Cet été, Nice a étudié la possibilité de rapatrier Hatem Ben Arfa, un an après l’avoir laissé filer au PSG. Jean-Pierre Rivère, le président des Aiglons, avait avoué, en septembre dernier, qu’il était prêt « à tenter sa chance » si elle se présentait, à RMC. Plus tôt, en fin de Mercato estival, Jean-Michel Aulas, président lyonnais, a avoué à Canal+ avoir « les yeux de Chimène » pour son ancien joueur. Rennes et Lille ont aussi été évoqués.

  • Avantages : De son club formateur à celui qui lui a offert une relance, « HBA » bénéficierait d’environnements familiaux compatibles avec son état d’esprit, et contrastant avec le milieu parisien ultra-concurrentiel.
  • Inconvénients : Nice et Lyon n’ont plus besoin de lui. Lucien Favre, qui déteste additionner les dribbleurs, a mis Allan Saint-Maximin sur orbite et Bruno Genesio a retrouvé son métronome, à savoir Nabil Fekir.

Retourner en Angleterre

Newcastle a conservé un intérêt pour le milieu de terrain, comme l’a rappelé The Sun cette semaine.

  • Avantages : Sa cote de popularité est restée intacte chez les Magpies, et le club a retrouvé une véritable compétitivité en Premier League, puisque les hommes de Rafael Benitez sont actuellement septièmes du Championnat, à deux points de Chelsea, quatrième. Là aussi, l’atmosphère du club colle à sa personnalité.
  • Inconvénients : Alors qu’il n’a plus disputé le moindre match officiel depuis le mois d’avril dernier, sa compétitivité et son manque de rythme posent question. Une arrivée en hiver dans le Championnat le plus exigeant de la planète nécessitera probablement plusieurs semaines, voire plusieurs mois, de remise en forme et de travail de fond avant de retrouver les terrains.

S’aventurer en Turquie

Cet été, Fenerbahçe, le Besiktas et même Galatasaray lui ont fait les yeux doux. Ces clubs sont en recherche perpétuelle de noms et d’expérience pour se donner une visibilité en dehors des matchs de Coupe d’Europe.

  • Avantages : Quoiqu’on en dise, les mastodontes turcs sont, sportivement parlant, véritablement attractifs. Souvent compétitifs au niveau européen -Besiktas est en tête du Groupe G de Ligue des Champions, où figure Monaco- ils proposent des ambiances peu communes et disposent d’une réelle puissance financière.
  • Inconvénients : La Süper Lig peine à obtenir de la considération aux yeux du Vieux Continent. S’y installer mène inévitablement vers une fin de carrière. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle Ben Arfa a repoussé toutes les avances des trois cadors d’Istanbul.

Filer en Chine

Depuis l’hiver dernier, plusieurs clubs chinois ont manifesté un intérêt pour l’ancien Lyonnais. Il se renouvelle inlassablement lors de chaque Mercato.

  • Avantages : Il n’y en a qu’un. L’argent. En février dernier, le journal L’Equipe assurait qu’un club du nouvel Eldorado était prêt à lui proposer un salaire net annuel supérieur à 12 millions d’euros. Cet été, le joueur aurait aussi refusé une proposition avoisinant les 10 millions d’euros.
  • Inconvénients : Les clubs chinois n’ont absolument rien d’autre à proposer. Le niveau y est très faible et un voyage vers l’empire du Milieu est un aller sans retour pour l’Europe.

S’acharner au PSG

Son contrat court jusqu’en juin prochain et Ben Arfa peut tout à fait décider de rester jusque-là.

  • Avantages : Un salaire et un (petit) moyen de pression pour faire valoir ses droits, alors que le PSG lui offre de maigres conditions de travail pour un footballeur de sa trempe et souhaite s’en débarrasser au plus vite.
  • Inconvénients : Encore huit mois perdus. Et à son âge (30 ans), les semaines sont des heures.

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