L1 – PSG : Lucas vers Manchester United, la bonne solution pour tout le monde

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Manchester United aurait passé la vitesse supérieure sur le dossier Lucas, d’après le Daily Mirror, et pourrait aligner près de 30 millions d’euros pour récupérer l’attaquant parisien. Une solution qui pourrait contenter toutes les parties.

Depuis des semaines, le PSG s’active pour trouver une porte de sortie à Lucas, qui ne semble pas pressé de quitter le club de la Capitale. Mais une piste relancée ce mercredi par le Daily Mirror pourrait être la bonne. En effet, Manchester United aurait le désir d’accélérer sur le dossier de l’attaquant brésilien (25 ans, 38 sélections) et serait prêt à investir 25 millions de livres, soit près de 30 millions d’euros, pour s’attacher ses services. Une solution qui pourrait contenter toutes les parties prenantes dans ce dossier.

Un pari à moindre coût pour MU

Ce n’est un secret pour personne, Manchester United prospecte pour dénicher un renfort offensif et un latéral gauche pendant le Mercato hivernal. Avec Lucas, les Red Devils tiendraient cet ailier de percussion tant espéré, surtout sur un côté droit où ce profil manque pour être le pendant d’Anthony Martial ou de Jesse Lingard, qui préfèrent évoluer dans le couloir gauche. Déjà sur le coup en 2012, ils n’avaient alors pas souhaité faire grimper les enchères avec le PSG, qui avait lâché 45 millions d’euros pour arracher l’international auriverde à Sao Paulo. Six ans plus tard, MU récupérerait pour 15 millions de moins un joueur de 25 ans avec une marge de progression encore énorme et une grosse expérience du football européen (229 matchs avec le PSG, 38 en Ligue des Champions). Un beau pari à tenter pour le club mancunien, surtout que Lucas sort, mine de rien, de sa meilleure saison depuis son arrivée du Brésil (19 buts et 11 passes décisives toutes compétitions confondues).

Un bol d’air financier pour le PSG

En pleine enquête de l’ICFC (Instance de Contrôle Financier des Clubs), qui inspecte les comptes du PSG dans le cadre du fair-play financier, les dirigeants parisiens sont bien conscients que la vente de Lucas serait une excellente opération. Malgré un temps de jeu minimal depuis le début de la saison (79 minutes au total), le numéro 7 parisien conserve une belle cote sur le marché des transferts. Se délester de son salaire, tout en engrangeant 30 millions d’euros dans l’opération et en limitant la moins-value par rapport à son prix d’achat, ce serait une bonne manière de se rapprocher des exigences de l’ICFC. Voir partir Lucas à Manchester United plutôt qu’en Chine, ce serait aussi un moyen de sortir de cette histoire par le haut pour le PSG, qui n’enverrait pas son joueur vers une destination exotique où il risquerait de s’enterrer.

Une occasion en or pour Lucas

Une opportunité comme celle de rejoindre Manchester United, c’est probablement ce qu’attend Lucas en jouant la montre depuis des semaines, après avoir refusé de rejoindre Nantes en prêt ou d’être transféré en Chine. Sous contrat jusqu’en 2019, il bénéficierait d’un point de chute idéal pour relancer sa carrière et retrouver du temps de jeu, dans le but de sécuriser sa place à la Coupe du Monde 2018 avec le Brésil. Il n’y débarquerait pas tout à fait en terre inconnue, puisqu’il retrouverait Zlatan Ibrahimovic, fréquenté pendant trois ans et demi en France. Inscrit sur la liste du PSG pour la Ligue des Champions, mais jamais entré en jeu, Lucas pourrait même disputer la compétition en cas de signature à Manchester. Une aubaine pour MU et surtout pour lui, histoire de s’illustrer au haut niveau, alors que la pénurie de l’effectif de United à son poste lui offrirait une réelle possibilité de s’imposer dans le onze de départ de José Mourinho. D’autant qu’avec ses qualités de joueur de contre qui travaille pour le collectif, il collerait parfaitement aux attentes du technicien portugais.

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À propos de l'auteur
Geoffrey Steines
Né un jour de France-Allemagne, j'ai tapé dans mon premier ballon à dix-huit mois et suis passé directement des tribunes du Parc des Princes au journalisme sportif. Formé à Media365, j'y suis revenu en 2015 après avoir bourlingué à l'étranger.