Cette semaine, en conférence de presse, Unai Emery a indiqué que Lucas Moura et Hatem Ben Arfa avaient été priés par la direction du PSG de se trouver un nouveau club en janvier. L’entraîneur basque ne compte pas sur eux dans la rotation et le club de la Capitale aimerait faire rentrer de l’argent dans les caisses lors de ce Mercato. Mais les deux joueurs semblent moins enclins à partir, même avec un temps de jeu quasi nul. Une version confirmée par Waldemar Kita, le président de Nantes, qui tente de recruter Lucas depuis quelques semaines. Et selon lui, le PSG a donné son feu vert. Seul le clan du Brésilien freine le dossier.
Lucas ? « Le dossier reste ouvert »
« Ce qui compte, c’est est-ce que c’est faisable ou non ? Du côté de Paris, on me dit : ‘’pas de problème’’. C’est avec le joueur et l’agent que c’est plus compliqué, explique Waldemar Kita dans L’Equipe ce dimanche. Il y a sûrement des propositions de grands clubs mais, personnellement, je trouverais bien qu’il reste en France parce que partir comme ça à l’étranger au mois de janvier, c’est toujours délicat. Chez nous, il ne perdrait pas de sa valeur, au contraire. » Une offre venue de Chine, et des discussions avec Manchester United, sont notamment évoquées. Mais le président nantais garde espoir. « J’ai d’abord contacté la direction du PSG. Encore une fois, ils m’ont répondu oui sur le principe. Le problème, c’est que ça traîne depuis deux-trois mois avec son agent. Le dossier reste ouvert. »
Dubois et Thomasson ? « Pas de reconnaissance »
Dans cet entretien accordé au quotidien sportif, Waldemar Kita en profite aussi pour évoquer les dossiers d’Adrien Thomasson et Léo Dubois, en fin de contrat en juin prochain. Las de discussions qui traînent, le président du FCN semblent s’être fait à l’idée que le défenseur et le milieu de terrain partiront libre à l’issue de la saison. En tout cas, Adrien Thomasson ne partira pas en janvier « sauf offre exceptionnelle », prévient Kita, qui évoque les non-prolongations des deux joueurs, invoquant notamment des demandes de primes personnalisées. « Il n’y a pas de reconnaissance. Ils nous ont fait tourner en bourrique pendant des mois », lâche Waldemar Kita.
