L1 – Nice : Le tacle appuyé de Jean-Michaël Seri à ses dirigeants

Jean-Michaël Seri (Nice)
Dans un entretien accordé au Mundo Deportivo, Jean-Michaël Seri revient sur son transfert avorté au FC Barcelone. Le milieu de terrain ne s’est pas montré tendre avec ses dirigeants.

Jean-Michaël Seri n’avait pas la tête à disputer un match de football samedi soir à Amiens (défaite de Nice 3-0). Et cela peut se comprendre. Alors que le milieu de terrain de 26 ans devait réaliser son « rêve », celui de jouer pour le FC Barcelone, les négociations entre le club blaugrana et le Gym ont échoué en fin de semaine dernière. Trop gourmands, les dirigeants niçois n’auraient pas accepté la dernière offre des Barcelonais. Et pour l’international ivoirien, les dirigeants du club niçois ont tout simplement pas tenus leurs promesses. De quoi rendre fou de rage le principal intéressé.

Seri : « Ils n’ont pas respecté leur parole »

Après la défaite de Nice mardi dernier lors du barrage retour de Ligue des Champions perdu face à Naples (0-2), Seri affichait une certaine décontraction en zone mixte. Il ne se doutait pas de la volte-face de son club et du FC Barcelone quelques heures plus tard au sujet de son transfert. « Je suis très touché. Je me voyais jouer au Camp Nou. Je me sens très mal. Mon rêve d’aller au Barça a été brisé. C’est terrible », confie Seri au Mundo Deportivo. Comment expliquer le désarroi du milieu de terrain ? Comment ce transfert en si bonne voie a pu vriller ? « D’après ce que j’ai compris, mon départ de Nice n’a pas eu lieu pour des raisons financières. J’ai été étonné de voir l’opération s’effondrer de manière incompréhensible. Je suis allé dans les bureaux de Nice pour voir les dirigeants. J’ai explosé ! Les murs ont tremblé. Les dirigeants ne m’ont pas regardé dans les yeux. Ils m’ont promis une chose mais n’ont pas respecté leur parole », enrage Jean-Michaël Seri

L’espoir est toujours là dans le clan Seri

Le Gym aurait réclamé plus d’argent au moment de la dernière offre du FC Barcelone, soit un contrat de quatre ans et un transfert avoisinant les 40 millions d’euros (le prix de la clause libératoire du joueur). Un excès de gourmandise qui pourrait coûter cher aux dirigeants niçois et qui vont devoir croiser les doigts et espérer que l’un de leurs meilleurs joueurs ne boude pas trop longtemps. Mais Jean-Michaël Seri garde espoir. « Je veux penser qu’il existe encore des options. Que les deux clubs parlent à nouveau et trouvent un accord », ne désespère pas le milieu de terrain. Le feuilleton de l’été côté niçois ne serait donc pas totalement terminé.

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