Arrivé cet hiver en remplacement de Frédéric Hantz pour sauver le club de la relégation, Jean-Louis Gasset touche au but. Grâce à sa victoire à Caen samedi dernier (0-2, 32eme journée de Ligue 1), Montpellier est remonté à la quatorzième place et compte cinq points d’avance sur Lorient, premier relégable. Mais en fin de saison, l’ancien adjoint de Laurent Blanc n’est pas certain de poursuivre malgré un contrat de deux ans, comme il le confie dans les colonnes de Midi Libre ce jeudi. « Je ne sais pas si je suis encore capable de supporter la critique, que l’on discute mes choix sans savoir ce qui se passe vraiment dans un groupe. Avec l’arrivée des réseaux sociaux, c’est encore pire. Personnellement, je m’en fous, j’ai la peau dure, mais ma famille n’est pas préparée à ça, je n’ai pas envie que lorsque mon petit-fils va à l’école, on lui dise que son papy est nul parce que son équipe a perdu », explique notamment l’entraîneur montpelliérain.
Gasset : « Blanc c’est la classe incarnée, il m’a fait grandir »
Après plusieurs expériences d’entraîneur principal à Montpellier, Caen et Istres, Jean-Louis Gasset s’était rangé dans l’ombre de Laurent Blanc en qualité d’adjoint, à Bordeaux, en équipe de France, puis au PSG. Si le « Président » rebondit dans un club l’été prochain, Gasset n’exclut pas de redevenir son adjoint. « Il a des contacts, c’est sûr, et s’il me demande de le suivre, je réfléchirai évidemment car Laurent est à mes yeux la classe incarnée. Il m’a fait grandir », confie l’homme de 63 ans. Dans dix jours, il effectuera d’ailleurs son retour au Parc des Princes. Un retour qu’il imagine chargé en émotions. « Les gens dans ce club sont fabuleux et leurs messages lors du décès de mon épouse ont été poignants. Je vais devoir être solide pour ne pas craquer en les voyant samedi prochain », imagine le coach héraultais.
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