L1 – PSG : Avec Blanc, Stambouli ne serait pas parti

Benjamin Stambouli
Dans une interview accordée à Goal, Benjamin Stambouli revient sur son départ du Paris Saint-Germain l’été dernier. Le milieu de Schalke 04 assure que si Laurent Blanc était resté, il ne serait vraisemblablement pas parti en Allemagne.

Benjamin Stambouli n’a passé qu’une saison au Paris Saint-Germain. Recruté à l’été 2015 en provenance de Tottenham pour densifier la concurrence dans l’entrejeu, l’ancien joueur de Montpellier ne s’est jamais pleinement imposé au sein du club de la Capitale, en dépit de la confiance de Laurent Blanc qui lui a accordé un temps de jeu très honorable hormis en Ligue des Champions. N’entrant pas forcément dans les plans d’Unai Emery, Stambouli s’est envolé pour Schalke 04 lors du Mercato d’été. Pour Goal, il revient sur cette décision de partir. « Si Blanc était resté, je ne serais probablement pas à Schalke aujourd’hui, assure-t-il. Je voulais faire la pré-saison, évaluer ensuite et en discuter avec Emery. Il m’a dit qu’il y avait beaucoup de concurrence et je ne serais pas son premier choix. Il m’a laissé la porte ouverte, je pouvais choisir librement. C’est alors que Schalke s’est présenté. »

Stambouli : « Cette obsession du PSG pour la C1 est une mauvaise chose »

Malgré son passage éclair du côté de Paris, le Marseillais de naissance garde un œil attentif sur les résultats du club parisien. Et il porte un regard lucide sur l’échec des coéquipiers de Marco Verratti en Ligue des Champions. Une compétition qui obsède à tort le PSG selon le joueur de Schalke. « Cette obsession est une mauvaise chose pour le PSG. Ça dévalorise tous les titres nationaux et tout le monde les prend pour acquis maintenant. Il est bon de viser haut. Mais c’est le même objectif qu’ont Barcelone, le Real Madrid, le Bayern et Manchester City. Le PSG n’est pas la meilleure équipe au monde. Il n’y a pas de moyen automatique de gagner cette compétition. S’ils peuvent garder leur équipe pendant quelques années, peut-être que cela se produira un jour. Mais c’est loin d’être une garantie. »

A voir aussi :
>>> Emery : « Nous n’avons pas encore atteint notre objectif »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *