Quelques heures seulement après avoir été démis de ses fonctions d’entraîneur de Guingamp, Antoine Kombouaré a évoqué mardi sa situation sur les ondes de RMC. Invité de l’émission « Team Duga », le Kanak (54 ans) a avoué qu’il ne s’attendait pas à ce que le couperet tombe cette semaine, malgré la dernière place de l’En Avant en L1 et la claque reçue à Nantes dimanche (5-0). « J’ai quand même été surpris, a soufflé Kombouaré. Depuis le début, on savait que ça allait être compliqué et on s’apprêtait à jouer le maintien jusqu’à la dernière journée. C’était le mot d’ordre de tout le monde. J’ai été surpris, puis déçu. Pas par la décision du président, surtout pas, mais je suis un compétiteur et j’ai toujours le sentiment qu’il y avait la place pour aller chercher la 18eme ou la 17eme. »
Kombouaré : « Je peux comprendre que le président ait moins confiance en moi »
L’ancien entraîneur du PSG ou de Valenciennes n’aura pas le loisir de mener à bien cette mission, après avoir terminé respectivement 10eme et 12eme lors de ses deux saisons pleines sur le banc costarmoricain. Forcement un regret. « On a 7 points, le 16eme est à 4 points. J’ai beaucoup de blessés et pas des moindres. J’ai une équipe très jeune aujourd’hui. Ce n’est pas une excuse, mais ce sont les raisons. Je me sentais la force et la confiance pour aller chercher cette 17eme place tranquillement. » Kombouaré n’en veut pas pour autant à Bertrand Deplat, le président de l’En Avant : « Je respecte sa décision. Je ne suis qu’un salarié, il n’y a aucun souci. On est derniers aujourd’hui, je peux comprendre que le président ait moins confiance en moi. Il ne m’a pas donné d’explication, il m’a dit aujourd’hui (mardi) qu’il avait pris la décision et point barre. »
Kombouaré : « J’ai beaucoup d’amour pour mes joueurs »
Au moment des adieux à son groupe, le natif de Nouméa a senti des joueurs marqués par cette situation et par son départ. « C’est toujours assez touchant, émouvant. J’ai beaucoup d’amour pour mes joueurs, je les aime. Je coache comme si c’était mes enfants. Ça peut se tendre avec eux parfois, je peux leur rentrer dedans, mais je les aime profondément. Les relations sont toujours très bonnes. Ils étaient tous un peu déçus ce matin, pour ne pas dire plus. Mais je leur ai dit que s’ils voulaient me faire plaisir, c’était d’aller chercher le maintien en fin de saison. C’est le plus beau cadeau qu’ils pourraient me faire. » La question désormais, c’est de savoir qui mènera le barre pour y parvenir.
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