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C’est devenu une habitude avec le PSG : sa domination est telle qu’il suffit de peu pour dénuer le peu d’intérêt accompagnant chacune de ses rencontres de Ligue 1. Ce vendredi, le champion de France se déplace à Metz (20h45) sans ses stars Mbappé, Cavani et Neymar et c’est une petite tragédie pour Alphonse Areola. Le portier de 26 ans pourrait disputer son dernier match avec son club formateur dans un relatif anonymat. Jeudi, en conférence de presse, son entraîneur n’a pas confirmé ce qui ressemble de plus en plus à une évidence. « Je peux affirmer qu’Alphonse va jouer et que Marcin Bulka va être le second gardien vendredi soir. C’est la situation aujourd’hui et comme je l’ai déjà dit, je suis entraîneur et je dois gérer la réalité et la situation actuelle. Et la situation actuelle est celle-ci ».
Pour l’instant. Mais d’ici à l’ouverture de la quatrième journée de Ligue 1, Keylor Navas devrait être un peu plus proche du PSG. Et Alphonse Areola un peu plus loin. Avec tout ce que cela traduit. Son départ permettrait au moins d’acter ce que la direction n’a jamais voulu avouer publiquement. Elle n’a jamais considéré le portier de 26 ans comme un numéro un capable d’accompagner son projet sportif. Avec Kevin Trapp puis Gianluigi Buffon, elle a choisi de lui opposer, systématiquement, une concurrence. Le départ de la légende italienne a laissé penser que l’international français allait enfin bénéficier du meilleur environnement pour exposer sa véritable valeur. Il n’en a rien été.
Navas, simple roue de secours ?
Désormais, le PSG s’apprête à se débarrasser du problème. Mais n’a pas trouvé de solution. Car Keylor Navas, tout gardien de niveau international qu’il est, ne figure pas tout à fait dans le gratin des meilleurs joueurs du monde. A bientôt 33 ans, l’international costaricien n’est certainement pas un gardien d’avenir et sa marge de progression n’est pas celle de celui qu’il remplace. Areola était vu comme un numéro un bis ? Navas débarque avec le statut de numéro deux, puisqu’il a joué la doublure de Thibaut Courtois lors de l’exercice précédent.
Bien évidemment, il serait fou de croire que le PSG en restera là : il s’apprête à s’ôter une épine du pied en se débarrassant d’Areola et Navas n’est qu’une solution provisoire. Il y a fort à parier que le club de la Capitale s’attardera sur un gros poisson dans les prochains mois. Leonardo adore Gianluigi Donnarumma et ce n’est un secret pour personne. Les prochains Mercatos pourraient ouvrir d’autres opportunités. David De Gea, par exemple, aborde sa dernière année de contrat à Manchester United. Lui fait partie de la crème de la crème. Et Paris ne se contentera pas d’autre chose.
