Dans la dernière ligne droite du Mercato, Rémi Oudin a bien cru quitter le Stade de Reims. Sur les tablettes de plusieurs clubs, en France et à l’étranger, durant tout l’été, le milieu offensif de 22 ans a dû attendre le sprint final pour voir son dossier bouger concrètement. « Pendant le Mercato, il n’y a rien eu. Il y a eu des intérêts, mais jamais d’offres. Le dernier jour, après le match de Lille, il y a eu une offre. Ce n’est que le dernier jour que cela a bougé », raconte Oudin sur le site de France Football ce vendredi. Évoquant des intérêts concrets de Nice, Bordeaux et la Fiorentina, le natif de Châlons-en-Champagne était emballé par les projets exposés. « Que ce soit Nice, Lille, Bordeaux ou la Fiorentina, ça m’aurait plu. Ça aurait pu être déjà des projets qui m’intéressent. »
Oudin : « Une fois dans le train, mon agent me dit qu’il y a un souci »
C’est avec la Fiorentina que le dossier est devenu brûlant le 2 septembre, date de la clôture du marché estival. « Je fais mon sac le dimanche soir. Mon agent me prend les billets de train pour aller à Paris et les billets d’avion pour aller à Milan (ndlr : où devait avoir lieu la visite médicale). Une fois dans le train, il m’appelle pour me dire qu’il y a un souci et que la Fiorentina bloque le transfert », explique Rémi Oudin. Finalement, après quelques heures d’attente, le Rémois, las, mettra fin de lui-même aux échanges. « À la fin, j’étais agacé par l’attente et, on va dire, le manque de respect. Ils m’ont dit de tout préparer alors que, en fait, je n’étais pas la priorité. Je voulais que le club en face me montre de l’intérêt. Qu’il fasse tout pour que je vienne », regrette le meilleur buteur rémois de la saison dernière.
