Le retour de Leonardo devrait signifier le retour en force du PSG sur le marché des joueurs italiens et/ou de Serie A, quelque peu délaissé par le club de la Capitale sous Olivier Létang ou Antero Henrique. A peine le « come-back » du Brésilien officialisé, Paris souhaiterait lancer une offensive sur Nicolo Barella, selon La Gazzetta dello Sport. Avec dans la tête de Leonardo l’idée que le milieu de Cagliari (22 ans) pourrait bien être le nouveau Marco Verratti. A étudier de plus près le profil de l’international italien (7 sélections), renvoyé avec les Espoirs en ce mois de juin pour disputer l’Euro de la catégorie à domicile, il y a bien des similitudes avec le joueur du PSG.
Leonardo prospecte en Italie. Deux joueurs sont dans le viseur du DS parisien : Miralem Pjanić et Nicolò Barella. Paris veut faire le forcing pour ce dernier. Dans la transaction imaginée par Leo, il pourrait y avoir un joueur du #PSG, notamment un jeune joueur. (@parisunited6) pic.twitter.com/BhLsUz5LT2
— Vince PSG (@VinceMalouh) 19 juin 2019
Barella casanier comme Verratti
Barella est d’abord un casanier, né et élevé à Cagliari, où il passe ses vacances en famille. Il est tout heureux de porter haut les couleurs de son club de toujours. « Je me sens à la maison avec l’équipe de ma ville, avait-il soufflé l’été dernier. Ensemble avec le président, j’ai décidé de prolonger ma relation avec eux, rejetant les offres qui me sont venues. Je ne les ai même pas prises en considération. » Un discours qui colle parfaitement à celui de Verratti à l’issue de la 2011-12, synonyme de retour en Serie A pour Pescara, le grand club de sa région. Mais sa hiérarchie n’avait pas pu résister à l’offre du PSG, qui avait devancé tous les clubs italiens sur le dossier en alignant 11 millions d’euros.
Barella a des références comme buteur
Paris espère en faire de même avec Barella, même si les sommes avancées sont bien plus importantes, l’Inter Milan ayant déjà proposé entre 40 et 50 millions d’euros. Pourquoi un joueur sans la moindre expérience européenne et au vécu international encore très limité vaut-il si cher ? Parce que celui qui est adoubé par Andrea Pirlo montre le potentiel nécessaire pour être un futur grand à son poste. Barella a tout l’arsenal du milieu moderne. Mais il est bien plus offensif que Verratti, avec une vraie faculté à transpercer les lignes balle au pied. En bonus il est habile sur les coups de pied arrêtés et sur les penalties. S’il reste sur une saison à un seul but en championnat (plus 4 passes décisives), il en avait claqué 6 lors de la précédente. D’excellents chiffres pour un milieu, en particulier dans une équipe qui avait terminé l’exercice avec 33 réalisations au compteur.
Barella, un truc en plus ?
Capable d’évoluer à tous les postes axiaux dans l’entrejeu, Barella reste avant tout un relayeur, comme Verratti. A qui il ressemble aussi par son comportement sur le terrain. Régulièrement à terre, pour réaliser ses interventions défensives par exemple, il palabre avec les arbitres pour contester leurs décisions et nourrit avec eux une relation ombrageuse. Ce n’est pas un hasard s’il a cumulé 30 cartons jaunes et 2 rouges sur ses trois seules saisons pleines en Serie A avec Cagliari. Mais Leonardo voit peut-être en lui le truc en plus, notamment par ses qualités offensives, qui manque pour l’instant à Verratti pour devenir le joueur qu’il était appelé à être.
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