Leonardo Jardim (ex-Monaco) défend son bilan et égratigne Oleg Petrov

Leonardo Jardim (Monaco)
Six jours après avoir été démis de ses fonctions d'entraîneur de l'AS Monaco, Leonardo Jardim a accordé un entretien à L'Equipe. L'occasion, pour l'entraîneur portugais, de défendre son bilan... et de rejeter la faute sur Oleg Petrov, le vice-président asémiste.

L’histoire s’est – malheureusement – répétée pour Leonardo Jardim. Déjà poussé hors du banc de Monaco en octobre 2018, le technicien de 45 ans a de nouveau vécu pareille mésaventure le 28 décembre dernier, toujours sur le Rocher. Dans une interview publiée par L’Equipe ce vendredi, le Lusitanien a d’abord évoqué les conditions dans lesquelles il avait effectué son retour, en janvier 2019. « Quand le président m’a appelé, il y a un an, Monaco était dans une situation très difficile, jamais une équipe ne s’était maintenue avec ce nombre de points (15 après 22 journées, NDLR) à ce stade de la saison, » a d’emblée rappelé le Lusitanien. Avant de désigner ce qui, selon lui, a été à l’origine d’un début d’exercice 2019-20 raté : le Mercato. « Nous n’avons constitué l’équipe qu’à la fin août et mis à la poubelle la présaison, comme tout le monde le sait, a-t-il regretté. Même le vice-président du club (Oleg Petrov, NDLR) a pris la responsabilité de ce Mercato tardif. Il a évoqué son manque d’expérience et d’autres choses. (…) Cinq joueurs sont arrivés dans la dernière semaine d’août. C’est pour ça qu’on a pris deux points par match sur les treize journées suivantes. »

Jardim : « Petrov ? Je n’ai jamais senti que j’étais son entraîneur »

C’est justement Oleg Petrov, successeur de Vadim Vasilyev au poste de vice-président en février 2019, qui aurait poussé le coach portugais vers la sortie. « Je suis revenu au club à la demande du patron, monsieur Dimitri (Rybolovlev, NDLR). Après, nous réussissons une très belle série, et monsieur Petrov intègre le club. Sincèrement, de mon côté, je n’ai jamais senti que j’étais son entraîneur. A ses yeux, j’ai toujours été l’entraîneur du président et peut-être de Vadim (Vasilyev, NDLR), avant. La décision qui a été prise, c’est un peu la conséquence de tout cela. » Même s’il avoue avoir senti que quelque chose se tramait dans la coulisse, Jardim affirme être « étonné » d’avoir été remercié malgré un bilan loin d’être catastrophique (à la trêve, l’ASM est septième, à trois points de la troisième place). « S’il nous manquait des points, la responsabilité ne venait pas seulement du staff technique, a assuré l’ancien coach du Sporting Portugal. (…) Si on avait préparé l’équipe dès le mois de juin, Monaco serait aujourd’hui deuxième ou troisième de Ligue 1, facile. » Un objectif qu’il incombera désormais à Robert Moreno, fraîchement arrivé sur le banc monégasque, d’atteindre.

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