Bordeaux voulait Islam Slimani (Monaco) et défend sa stratégie sur le Mercato

Joe DaGrosa et Hugo Varela (Bordeaux)
Hugo Varela, patron du sportif aux Girondins de Bordeaux, a révélé dans un entretien accordé à L’Equipe que son club souhaitait s’attacher les services d’Islam Slimani. Mais Leicester préférait le vendre à Monaco.

Le marché des transferts de Bordeaux ne s’est passé comme prévu. Pour le premier Mercato estival sous la coupe du fonds d’investissement américain GACP, les Girondins n’ont investi que 7 millions d’euros. Une somme qui pose question sur l’investissement des propriétaires du club avec King Street. Ces interrogations, Joe DaGrosa et Hugo Varela ont tenté d’y répondre dans un entretien publié par L’Equipe ce vendredi. Le président de Bordeaux et son boss du secteur sportif ont notamment défendu l’utilisation de l’argent sur cet été. « Si on avait fait n’importe quoi avec ces 7 millions d’accord, mais ce n’est pas ce que je pense, a soufflé Varela. N’oubliez pas non plus qu’il y a une option d’achat pour Aït-Bennasser qui peut gonfler ce chiffre. (…) On a essayé des choses, mais ça ne s’est pas fait. (Islam) Slimani, par exemple, on le voulait depuis janvier, mais Leicester n’a pas voulu le mettre à Bordeaux. Ils ont préféré Monaco, avec qui ils sont en business, comme pour Adrien Silva l’hiver dernier. »

« L’idée n’était pas de dépenser 100 millions d’euros cet été »

L’international algérien répondait au désir des dirigeants bordelais de recruter un autre avant-centre de métier. « Mais soit le prix n’était pas le bon, soit le club n’était pas vendeur, a indiqué Varela. À un moment donné, il faut quand même que notre recrutement ait du sens, et ne pas prendre un 9 juste pour prendre un 9. Encore une fois, on veut répondre aux attentes des supporters, mais on a toujours dit que l’idée n’était pas de dépenser 100 millions d’euros cet été. » DaGrosa, qui juge « normal de payer des primes à la signature ou de donner de très bons salaires » à des joueurs libres comme Mexer ou Enock Kwateng, estime que son péché originel est d’avoir mal fait passer le message au moment de détailler son projet. « Peut-être que notre communication aurait pu être meilleure. On a de grandes ambitions, mais on a également toujours dit que c’était un plan sur plusieurs années. On a vraiment essayé d’attirer des grands noms, mais nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord. Il faut aussi respecter une forme de rigueur financière. » Il a suffi d’un été pour s’en rendre compte.

A voir aussi :
>>> Younousse Sankharé (Bordeaux) vers une procédure de licenciement

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *