Nommé entraîneur de l’OM en mai dernier, André Villas-Boas aurait bien pu découvrir la L1 chez le rival parisien. Dans un long entretien accordé à RMC Sport, le technicien portugais (41 ans) a révélé avoir repoussé les avances du PSG à l’été 2013, quand Paris cherchait un successeur à Carlo Ancelotti, parti de son propre chef pour diriger le Real Madrid. Alors manager de Tottenham, Villas-Boas faisait partie des priorités de Nasser Al-Khelaïfi. « J’avais Nasser qui m’appelait tous les jours, mais j’étais avec mon adjoint et je lui ai dit que ce n’était pas ce que je voulais pour ma carrière. Le premier appel de Nasser, j’étais à Porto, dans mon garage avec ma moto, je changeais une pièce. Je connais Nasser, parce que je passe souvent du temps au Qatar. » Mais cette proximité n’a pas suffi, notamment en raison de la présence de Leonardo à la direction sportive. « Il m’a appelé et on n’a pas eu une bonne conversation, il n’y a pas eu de feeling entre nous. »
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Villas-Boas a eu l’opportunité de venir au PSG et il a fini par refuser notamment après une conversation avec Leonardo. pic.twitter.com/n7PF7XXnlN
— RMC Sport (@RMCsport) September’] 11, 2019
Villas-Boas : « Tous les championnats sont difficiles à gagner, mais c’est un peu plus facile ici »
Limogé par les Spurs en décembre 2013, Villas-Boas a ensuite exercé en Russie (Zenit Saint-Pétersbourg) et en Chine pour finalement découvrir la France. A Marseille, et sans aucun regret, tant il estime que le poste de coach du PSG instaure un biais sur le parcours d’un entraîneur. « Quand tu arrives au PSG, les différences économiques avec les autres sont telles que tu dois payer pour en être l’entraîneur, pas le contraire. Tu y vas avec zéro titre, tu t’es présenté avec un effectif évidemment très bien. Tous les championnats sont difficiles à gagner, mais c’est un peu plus facile ici. Tu dois payer pour entraîner le PSG, pour gagner des titres et après tu peux aller où tu veux avec le palmarès quand tu sors de là. » Ce que les faits ne confirment pas. Trois ans après son départ de Paris, Laurent Blanc n’a ainsi toujours pas retrouvé de banc à sa mesure.
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