Affaire Sala : Waldemar Kita (FC Nantes) se défend

Waldemar Kita
Dans un documentaire, L'Equipe revient sur les dessous de l'affaire Sala et notamment sur son transfert à Cardiff, peu avant sa mort le 21 janvier dernier. Mis à mal dans cette histoire, Waldemar Kita a tenu à se défendre.

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Emiliano Sala ressentait une aversion profonde à l’égard du président du FC Nantes, Waldemar Kita. C’est ce que nous apprend, en grande partie, le documentaire de « L’Equipe Enquête ». Celui-ci revient également sur les secrets du transfert de l’Argentin vers Cardiff, quelques jours seulement avant sa tragique disparition dans un crash d’avion au-dessus de la Manche, le 21 janvier dernier. Mis à mal et largement pointé du doigt depuis le drame, Waldemar Kita a tenu à réagir. Particulièrement critiqué dans cette affaire, le dirigeant franco-polonais, plutôt rare sur le plan médiatique depuis cette tragédie, a cette fois voulu se défendre. La principale critique émise à son encontre provient surtout de la famille de Sala. Cette dernière reproche au FC Nantes d’avoir tout simplement poussé l’attaquant au départ. Les Canaris voulaient surfer sur la très bonne forme du natif de Progreso pour le vendre au prix fort, et ainsi toucher une somme beaucoup plus importante que ce qu’ils auraient pu espérer dans un premier temps. Ce à quoi Kita, aujourd’hui en froid avec la famille d’Emiliano Sala, a donc répondu, à L’Equipe : « Je suis un peu surpris de cette haine à mon égard. Surpris et déçu car je me comporte du mieux possible avec les gens. En même temps, en tant que dirigeant, je dois aussi accepter une vision différente de la mienne. Mais ces critiques sont très dures car ce n’est pas du tout moi. (…) Au départ, le transfert était à 20 millions d’euros, on a baissé notre prix pour, visiblement, que Emiliano et son agent touchent une prime à la signature. »

Kita : « Gagner de l’argent sur quelqu’un qui est décédé, cela ne m’intéresse pas »

Waldemar Kita en a également profité pour livrer d’autres détails. Selon lui, l’Argentin était content de pouvoir vivre une nouvelle expérience. Rémunéré 50 000€ par mois à Nantes, Cardiff lui promettait un salaire de 300 000€ mensuels. Depuis le 21 janvier dernier, date du décès de Sala, les deux clubs sont en conflit, devant la FIFA. Le club gallois n’ayant toujours pas versé l’argent du transfert. Selon le dirigeant nantais, le club basé en Loire-Atlantique souhaiterait récupérer l’argent, dans l’unique but de pouvoir rémunérer les différentes parties. Bordeaux doit par exemple toucher 50% de cette somme : « Je ne veux pas de cet argent et peut-être que je ne le toucherai jamais. Mais n’oubliez pas qu’il y a un club, Bordeaux, qui doit toucher la moitié du transfert et qui suit l’affaire. On doit le rémunérer, ainsi que les agents. (…) Gagner de l’argent sur quelqu’un qui est décédé, cela ne m’intéresse pas. Nantes ne peut pas être responsable. (…) Je veux bien tout prendre. Mais quand même… A partir du moment où il a signé à Cardiff, je ne suis plus responsable du joueur. N’oubliez pas quelque chose : il était très content (de partir), il l’a dit à tout le monde quand il est revenu au club. Il faut arrêter de faire croire aux gens qu’on l’a forcé à partir. Cardiff est responsable, pas Nantes. »

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