Transferts – Bernard Mendy : « Je peux être un grand frère »

bernard mendy brest
Libre de s'engager où il le souhaite en dehors de la période du Mercato, n'ayant pas de contrat actuellement, Bernard Mendy s’est confié à Foot365 sur ses envies de retrouver un challenge sportif en France. Avant de repartir éventuellement pour l’Inde en fin d’année civile.

Bernard Mendy, vous êtes actuellement libre et en quête d’un club. Où vous verra-t-on en février ?
Là où le vent le porte (sourires). Ce serait plus simple pour moi de rester en France pour les six mois à venir, de trouver un challenge sportif intéressant. Je peux être un grand frère, encadrer les jeunes. La motivation de jouer est toujours là. Dans un club de L1, de L2, de National ou de CFA, tout est envisageable. Le top, ce serait un club de l’élite. Mais soit l’âge déconne (ndlr : 35 ans), soit il faut qu’ils dégraissent, soit ils ne sont pas à la recherche d’un joueur comme moi, même si le profil peut être intéressant. Il y a des « si », parfois pas de réponse. On attend. Ce n’est pas évident quand tu n’as pas réellement d’agent. Je fais moi-même les choses.

Comment vous maintenez-vous en forme ?
Je m’entraîne avec Dives, qui a eu la gentillesse de m’accueillir. Je remercie le coach Phlippe Clément. Il aimerait que je puisse venir aider l’équipe, il y a aussi Evreux, mon club formateur. Pour l’instant, je m’entraîne avec eux et aussi avec mon préparateur physique, Guillaume Marie, qui est parti à la CAN avec l’Algérie. On se maintient en forme.

Mendy : « On est dans l’attente »

Avez-vous reçu des propositions concrètes ?
Plus à l’étranger qu’en France. J’ai eu des propositions concrètes dans des clubs de CFA ou de CFA2, comme Dives-Cabourg ou Evreux. On est dans l’attente.

Choisirez-vous cette option si rien de mieux ne se présente d’ici la clôture du Mercato hivernal ?
A terme, je pourrai repartir en Inde, les dirigeants (ndlr : du Chennaiyin FC, où il évolue depuis trois saisons en Indian Super League) le veulent. Je suis le capitaine de l’équipe, on ne sait pas encore si Marco Materazzi (entraineur de l’équipe) va rester. Il y a plein de questions sans réponse. Le principal, c’est que les propriétaires du club veulent que je revienne et je me sens bien là-bas. Mais si j’étais amené à signer dans un club de L1, de L2 ou National, avec un projet intéressant, par exemple pour monter, et continuer après, je resterais dans ce club. Je ne me poserais même pas la question.

Avez-vous envisagé de retourner en I-League, le championnat indien mineur, qui se déroule de janvier à avril quand l’Indian Super League court de septembre à décembre ?
On me l’a proposé, mais les budgets sont de plus en plus difficiles. L’I-League et l’ISL, c’est totalement différent. Par rapport à ma carrière et à leurs budgets, ce n’était pas du tout compatible. Il y a beaucoup de sponsors qui aident les clubs. Chaque année, ils diminuent le budget, ce n’était vraiment pas envisageable, à part trois clubs : East Bengal, Bengalore, le champion et titre, et Mohun Bagan. Ils peuvent prendre des joueurs comme moi, mais les conditions contractuelles n’étaient vraiment pas intéressantes. C’était difficile pour moi, parce que j’aurais été loin de ma famille et le père de ma femme est gravement malade. Du coup, partir loin et faire seize heures de vol en tout pour pouvoir revenir en France, aujourd’hui, c’est compliqué.

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À propos de l'auteur
Geoffrey Steines
Né un jour de France-Allemagne, j'ai tapé dans mon premier ballon à dix-huit mois et suis passé directement des tribunes du Parc des Princes au journalisme sportif. Formé à Media365, j'y suis revenu en 2015 après avoir bourlingué à l'étranger.