Ces dernières semaines, André Silva a dû se sentir observé. Et avoir les oreilles qui sifflent. Ciblé par plusieurs mastodontes européens depuis de longs mois, l’attaquant du FC Porto est aussi et surtout suivi de très près par l’Olympique de Marseille, comme les informations de Mercato365 le confirment. De son entente avec Cristiano Ronaldo à sa situation portista, en passant par son évolution, voici tout ce que vous devez -aussi- savoir sur le buteur de 21 ans.
Ses débuts
Petit, André Silva n’était pas vraiment attiré par le football. Mais à six ans, il a été poussé sur les terrains par sa famille, qui souhaitait le débarrasser d’une timidité excessive. « J’étais un enfant très introverti. J’aimais rester dans mon coin », avait confié l’international lusitanien. Seul, il s’est, par la suite, forgé son attrait pour son club actuel. « Mon oncle m’avait emmené voir un match de Boavista (rival historique des Dragons, NDLR), mais j’ai toujours été fan de Porto… Et aujourd’hui, à cause de moi, mon oncle supporte le FCP ».
Son arrivée
André Silva est la parfaite illustration de la politique du FC Porto. A la fin de l’année 2009, six mois après l’arrivée d’un certain Radamel Falcao, les Dragons décident de réorienter leurs critères de formation pour le poste d’attaquant de pointe. Les recruteurs s’inspirent notamment du Tigre pour axer leurs recherches sur des joueurs capables à la fois de peser physiquement dans la surface, de servir de point de fixation et d’orienter le jeu sur les ailes. Formé comme milieu offensif au SC Salgueiros, club de sixième division, réunissant toutes ces qualités, le jeune attaquant tape dans l’œil des « scouts » portistas alors qu’il n’a que 14 ans.
L’évolution de son jeu
Auteur d’une première partie de saison remarquable et remarquée, le natif de Gondomar traverse une période plus délicate, liée à l’explosion de la recrue hivernale Tiquinho Soares. Obligé de s’adapter, le numéro 10 des Dragons a modifié son approche pour conserver son importance au sein du onze. Dans un rôle d’attaquant de soutien, André Silva a étoffé ses qualités de dribbleur et de passeur. Il gagne plus de duels et son taux de passes réussies dépasse régulièrement les 70%, contre environ 65% auparavant.
Son entente avec Ronaldo
Comme à chaque fois qu’un jeune attaquant se démarque au Portugal, André Silva n’a pas échappé aux comparaisons avec Cristiano Ronaldo. Mais avant d’envisager son futur, le buteur a, lors de ses premières sélections en équipe nationale, exposé une étonnante entente avec le quadruple Ballon d’Or. Depuis que CR7 compte parmi les meilleurs joueurs du monde, aucun artificier n’a su s’émanciper de sa présence au sein du onze de la Seleção das Quinas. Lors des quatre dernières rencontres de l’équipe nationale comptant pour les qualifications à la Coupe du monde 2018 (Andorre, Iles Féroé, Lettonie, Hongrie), le joueur de 21 ans n’a pas vraiment semblé impressionné. Sur les 19 buts marqués par le Portugal, 9 ont été inscrits par la superstar du Real Madrid et 5 par le chouchou de Porto. Encourageant. Reste à conserver cette dynamique face à des plus gros calibres.
Sa situation à Porto
Même s’il n’est plus aussi indispensable au sein du onze de Nuno, André Silva n’a rien perdu de sa valeur marchande aux yeux des dirigeants du club. L’été dernier, son contrat a été prolongé jusqu’en 2021 et sa clause libératoire a été fixée à 60 millions d’euros. Et rien n’indique que Porto lâchera sa pépite en cas d’offre supérieure ou égale à ce montant. En novembre dernier, lors de la traditionnelle assemblée générale des Tripeiros, Pinto Da Costa a révélé avoir refusé une offre de 60 millions d’euros lors du précédent Mercato estival. « Je ne vends que lorsque j’ai un intérêt à vendre », a-t-il lâché. L’Olympique de Marseille, qui serait prêt à investir 40 millions d’euros pour trouver son serial buteur, est prévenu. Le PSG ou le Real Madrid aussi.
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