Parti en Chine, Ole Selnaes charge Saint-Etienne

Ole Selnaes
Aujourd’hui sous les couleurs du Shenzhen FC, le milieu de terrain international norvégien Ole Selnaes tient à rétablir certaines vérités suite à son départ mouvementé de Saint-Etienne.

Transféré le mois dernier au Shenzhen FC, le milieu de terrain international norvégien Ole Selnaes (24 ans) revient sur les conditions de son départ de Saint-Etienne. Après avoir critiqué par le directeur général Frédéric Paquet, l’ancien joueur de Rosenborg donne sa version des faits. « Une histoire a toujours plusieurs versions, et j’ai légèrement une version différente de celle du club, a expliqué le natif de Trondheim à TV2. Le football est cynique. J’ai senti qu’ils m’avaient jeté dans la fosse aux lions pour se sauver et pour que tout le monde se concentre sur moi. C’est bon, je sais que le football est comme ça. Je pensais que le football était cynique, mais je n’avais pas grand-chose à gagner à entrer dans une bataille médiatique avec eux. Je suis juste amer, et ce sentiment est encore plus grand. Je pensais que je devais faire le moins de bruit possible, fermer ma bouche et laisser passer tout ça en silence. »

Selnaes : « Ce que Saint Étienne a dit n’est pas vrai »

Accusé d’avoir simulé une blessure pour forcer son transfert en Chine, où il bénéficie d’un salaire XXL, Ole Selnaes n’épargne pas les Verts. « Ce que Saint Étienne a dit n’est pas vrai, poursuit celui qui est parti Cheikh M’Bengue. Oui, il y a eu un désaccord entre moi et le club, mais ce n’était pas aussi énorme que ce qui a été écrit. Non, je sais que nos fans sont incroyablement impliqués. J’ai été un peu surpris, mais j’ai considéré que c’était un compliment. S’ils avaient su la vérité, cette banderole (ndlr : « Casse-toi traître ») n’aurait pas existé. Ensuite, ils n’auraient pas réagi aussi fortement avec moi. Le football est incroyablement cynique, mais si j’avais été à la place des dirigeants, j’aurais peut-être fait de même. Ils doivent penser à eux-mêmes. Pour eux, je ne suis qu’un joueur qui va et vient. »

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