Un an plus tard, le poker menteur entre Jean-Michel Aulas et le PSG a repris de plus belle ! Depuis quelques jours, les déclarations du président lyonnais et d’Alexandre Lacazette se multiplient dans les médias, tandis que la direction parisienne reste, fidèle à elle-même, muette dans le domaine des transferts. Pourtant, Paris a une mission : renforcer son attaque après le départ de Zlatan Ibrahimovic, le meilleur buteur de son histoire. Pour soutenir Edinson Cavani, les dirigeants parisiens ont coché, comme la saison passée, le nom d’Alexandre Lacazette, même s’ils privilégient d’autres dossiers pour le moment. Mais pour arracher à Lyon l’international français, ils n’auront qu’un mois. C’est Jean-Michel Aulas qui l’a affirmé mardi matin dans L’Equipe. Histoire de mettre un peu de pression sur les clubs intéressés (Tottenham et West Ham font notamment partie de la liste).
L’ultimatum d’Aulas
« Aujourd’hui, Lyon est l’équivalent du Bayern ou d’Arsenal d’il y a cinq ans. Si le 28 août on nous propose 80M€ pour Alexandre Lacazette, il ne partira pas, a lancé JMA dans le quotidien sportif. En revanche, s’il vient me voir dans les jours qui arrivent parce qu’il dispose d’une offre qu’il ne peut pas refuser, c’est possible. Enfin, s’il doit y avoir des départs, ils se feront avant le 30 juin. Il n’y en aura pas après, sauf pour des joueurs mineurs. » Souvent très acerbe contre le PSG et ses subventions venues du Qatar, le dirigeant rhodanien ne fera pas tout pour empêcher le protégé de Bruno Genesio de rejoindre le quadruple champion de France en titre : « Si Paris, pour gagner la Ligue des Champions, doit avoir Alexandre et qu’il a les moyens de l’acheter, je ne dis pas non. »
Aulas : Lacazette à Paris, « why not ? »
« L’important, c’est Alexandre, c’est lui qui va nous guider, poursuit Aulas. Veut-il y aller ? Aujourd’hui, je n’en ai pas l’impression. Mais s’il le souhaite et qu’ils ont les moyens, je dis « why not ? ». Combien vaut-il ? Beaucoup plus que ne l’imaginent les dirigeants parisiens donc on ne va pas en parler ! » Il y a quelques jours, le partenaire de Nabil Fekir avait laissé la porte ouverte à toutes les éventualités dans un entretien accordé à Planète Lyon : « J’ai envie de jouer la Ligue des Champions dans un club avec un projet, où je serai considéré comme je le suis à l’OL à l’heure actuelle, a-t-il notamment lâché. Rester à Lyon ? Ça ne me dérangerait pas. Je suis bien ici. Maintenant… (Il hésite) Il faudrait que chaque année, le club se renforce et qu’on puisse vraiment rivaliser. Ce n’est pas impossible mais ça va quand même être difficile. » Le voilà désormais devant un nouveau choix à 25 ans. Peut-être le plus important de sa jeune carrière.
