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Depuis deux jours, le mic-mac lyonnais autour de Bruno Genesio n’en finit plus. En l’espace de quelques jours voire même quelques minutes, le technicien lyonnais est pratiquement passé du statut d’intouchable à celui de coach en plein flou. Alors qu’une prolongation de contrat devait être annoncée mardi soir après la demi-finale de Coupe de France contre Rennes, Jean-Michel Aulas s’est présenté à la presse et a annoncé que le futur de Genesio sera désormais conditionné à une place sur le podium en fin de saison.
Aulas : « Je ne sais pas si Bruno aura l’envie de rester »
L’élimination en Coupe de France a-t-elle eu une incidence sur la décision ? Le président lyonnais s’en défend. « A aucun moment, Bruno ne pouvait être prolongé mardi, annonce-t-il dans les colonnes de L’Equipe. Il vous le dira. » Le flou qui dure depuis des semaines va se prolonger jusqu’à la fin de la saison et rendre l’atmosphère encore plus pesante qu’elle ne l’était déjà au Groupama Stadium. Dans le long entretien accordé au quotidien sportif, Jean-Michel Aulas laisse encore plus planer le doute quant à un possible futur de Bruno Genesio dans son club de toujours. On dirait même que le boss des Gones cherche à pousser son protégé vers la sortie. « Qu’il parte ? C’est un risque, c’est pour ça que le deal est cassé, dans la mesure où l’OL n’a plus d’engagement avec Bruno. Et peut-être que l’institution va perdre. » Le jeu de poker menteur se poursuit donc entre Rhône et Saône, et l’horizon s’assombrit de plus en plus pour celui qui est sur le banc lyonnaus depuis 3 ans et demi.
Aulas : « Il y a plus de risques à prendre un étranger »
Il est sorti perdant de la communication de son président et le club s’est déjà mis en route pour trouver un potentiel successeur à Genesio. L’Equipe avance que les profils de Laurent Blanc (libre) et Patrick Vieira (Nice) et, à un degré moindre, Christophe Galtier (Lille) ont été érigés comme priorité en cas de départ de l’enfant du pays. « Laurent Blanc a un bon profil, a déclaré Jean-Michel Aulas. Après je ne sais pas ce qu’est un profil idéal. » Une chose est au moins sûre, il y a peu de chances que le nouveau coach soit étranger et donc qu’il se nomme José Mourinho. « Je l’ai vu cet été à Moscou, on a discuté un peu, mais pas pour parler de venir à Lyon mais de recrutement. Le Special One n’est pas compatible avec notre économie. » A l’heure du sprint final, l’union sacrée est loin d’être au rendez-vous à Lyon et les sorties médiatiques de son président n’arrangent rien…
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