A la base le Champions Project devait permettre à l’Olympique de Marseille de retrouver les sommets du championnat et venir titiller le PSG. Deux ans après l’arrivée de Frank McCourt, la direction a quelque peu changé et le club sudiste ne cache pas qu’il compte s’appuyer de plus en plus sur son centre de formation à l’image de ce que peut faire Lyon. Plusieurs partenariats ont été signés avec des clubs amateurs de la ville mais Jacques-Henri Eyrault regarde également à l’international. L’OM vient de signer un partenariat avec l’académie Diambars au Sénégal. Le président marseillais avait visité les installations sénégalaises en 2017 avec McCourt et a donc franchi le pas. « Il y a un accord, même si ça n’a pas encore été officialisé. Les infrastructures de Diambars intéressaient l’OM, cela avait déjà été évoqué l’été 2017 lors de la visite du président de l’OM. Mais pour l’instant il y avait un partenariat avec le club de Lille. Celui-ci va prendre fin et l’OM devrait normalement prendre la place », a expliqué Mansour Loum, journaliste de Stad’Afric sur Le Phocéen.
PanoramicKoulibaly est passé par Génération Foot avant d’aller à Metz
Marseille à la recherche du nouveau Mané ?
Le quatrième de Ligue 1 n’est pas le premier club français à chercher à s’implanter en Afrique et au Sénégal. Le FC Metz a posé ses pions depuis de nombreuses années avec Génération Foot qui a sorti des joueurs comme Kalidou Koulibaly (Naples), Sadio Mané (Liverpool) ou encore Ismaïla Sarr (Rennes). Le projet messin est d’ailleurs l’une des sources d’inspiration marseillaise. « L’OM veut partir sur un modèle différent, ils veulent plus copier Metz avec Génération Foot. L’idée, ce n’est pas juste d’arriver et de prendre les meilleurs mais vraiment de tisser un lien, de représenter l’OM sur place, de faire en sorte que les joueurs, une fois qu’ils débarquent à Marseille, savent exactement où ils mettent les pieds et ce qu’ils ont à faire. »
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