La rumeur enflait depuis plusieurs heures, Valence a été obligé de confirmer quelques heures plus tard : Cesare Prandelli a démissionné de son poste d’entraîneur de Valence. C’est ce qu’affirmait déjà tous les grands médias sportifs espagnols en début d’après-midi vendredi. La Cadena Ser, Marca, Mundo Deportivo, tout le monde annonçait que l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Italie avait présenté sa démission. Ils avaient raison. Sous contrat jusqu’en juin 2018, le Transalpin a négocié son départ afin de mettre fin à son contrat le plus rapidement possible.
Le mercato au centre du conflit entre Prandelli et les dirigeants de Valence
L’origine de cette démission surprise le 30 décembre ? Le mercato. D’après les médias espagnols, Cesare Prandelli a eu une discussion houleuse avec Anil Murthy, le responsable de la communication à Valence. Ce dernier aurait indiqué à l’Italien que le club n’avait pas les moyens de recruter cet hiver. L’Italien avait demandé, il y a quelques semaines, les arrivées de cinq recrues afin d’aider Valence, dix-septième et premier non relégable. Le club Ché est en crise depuis le début de la saison.
5 entraîneurs en 18 mois
Trois mois après son arrivée à Valence, l’ancien coach de la Fiorentina prend donc la porte. Selon plusieurs médias locaux, Peter Lim, le propriétaire singapourien du club, était très déçu par les résultats du Toscan (1 victoire, 3 nuls, 4 défaites en 8 matchs de Liga). Valence va devoir se trouver un sixième entraîneur après Juan Antonio Pizzi, Nuno Espirito Santo, Gary Neville et Pako Ayestaran. Le tout en 18 mois. Valence finit l’année comme il l’avait commencé : très mal.
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