Neymar est aujourd’hui le joueur le plus cher de l’histoire. Mais il était déjà, finalement, bien avant son transfert au Paris Saint-Germain. Selon des documents auxquels le très sérieux quotidien espagnol El Mundo a eu accès, la somme déboursée par le FC Barcelone pour l’arracher à Santos, en 2013, dépasse les 200 millions d’euros : 134 millions pour le transfert, répartis via divers contrats plus ou moins obscurs, et 71 millions de salaire distribués pour ses cinq années de contrat. Dans un premier temps, les Blaugrana avaient assuré n’avoir déboursé « que » 57 millions d’euros pour s’offrir le Brésilien. Plusieurs mois plus tard, le club avait avoué une dépense supérieure à 86 millions d’euros. Sandro Rosell, alors président du Barça, avait démissionné. Il est aujourd’hui emprisonné.
Une bombe révélée par l’ancien bras droit du père de Neymar
Dans un premier temps, les Blaugrana avaient assuré n’avoir déboursé « que » 57 millions d’euros pour s’offrir le Brésilien. Plusieurs mois plus tard, le club avait avoué une dépense supérieure à 86 millions d’euros. Sandro Rosell, alors président du Barça, avait démissionné. Il est aujourd’hui emprisonné. Les documents, transmis aux autorités brésiliennes par Eduardo Musa, ancien bras droit du très impliqué père de Neymar, révèlent les différents montages réalisés par les deux camps lors des négociations.
40 millions pour résilier son contrat avec Santos
Ainsi, le salaire de l’Auriverde a été divisé en différentes sous parties incluant par exemple un contrat d’image représentant 15% de la somme, un contrat d’agence chiffré à 2,4 millions d’euros, ou encore un faux contrat de location de services personnels noué avec l’une des sociétés contrôlées par le père du footballeur… qui a aussi exigé au Barça le paiement de 40 millions d’euros nets pour l’accord de résiliation d’un contrat que Neymar avait signé avec Santos, en 2011. Voilà pourquoi le montant du transfert s’envole : à ce premier versement s’ajoutent plusieurs contrats fictifs, la plupart établis avec la société du paternel, stipulant une deuxième fois le « transfert des droits d’image » ou le paiement d’une obscure « variable » fixée au minimum à 2,75 millions d’euros. Preuve que la plus-value vantée lors du départ du joueur au PSG n’était pas aussi vaste que le Barça a bien voulu le faire croire.
A voir aussi :
>>> Toute l’actualité du Mercato espagnol
