Jacques Rousselot a finalement appuyé sur le bouton. Le président de l’AS Nancy-Lorraine a officialisé mardi en conférence de presse le départ de Pablo Correa de son poste d’entraîneur, sans préciser s’il s’agit d’un licenciement ou d’une démission. Il est le deuxième coach de L2 à être démis de ses fonctions cette saison, après Alain Casanova à Lens. « Une grande douleur pour moi », a expliqué Rousselot, qui a précisé : « Je pense que c’est la meilleure solution ». L’identité de son successeur sera dévoilée prochainement. L’Est Républicain évoquait pourtant en début de semaine un sursis accordé au technicien uruguayen (50 ans), coach principal de l’ASNL entre novembre 2002 et juin 2011 avant de revenir sur le banc en octobre 2013. Mais Correa ne sera pas en charge de l’équipe pour la réception de Valenciennes au retour de la trêve internationale, Rousselot en ayant décidé autrement après un début de saison sans la moindre victoire en L2 (3 nuls, 2 défaites et une 16eme place au classement).
Pedretti parmi les successeurs potentiels ?
En attendant la vidéo dans la soirée, un résumé de la conférence de presse de Jacques Rousselot ➡ https://t.co/v9INSCosop #ASNL #Correa pic.twitter.com/qEcBKqFXH4
— AS Nancy-Lorraine (@asnlofficiel) 29 août 2017
Sans grands moyens pour recruter un nouvel entraîneur, Nancy pourrait se tourner vers une solution interne. « Je vais essayer d’aller aussi vite que possible dans ma réflexion. Beaucoup d’erreurs ont été commisses. Il faut trouver un remède, une méthode, une autre vision pour le club. Je reste persuadé que cette équipe terminera parmi les cinq premiers. » Adjoint de Correa, auquel il est resté « totalement loyal » jusqu’au bout à en croire L’Est Républicain, Vincent Hognon possède le DEPF (Diplôme d’Entraîneur Professionnel de Football) et répond à tous les critères. A noter qu’il avait refusé l’été dernier une proposition de Saint-Etienne pour intégrer le staff d’Oscar Garcia. Autre piste déjà au club, celle menant à Patrick Gabriel. Ce dernier, en charge du centre de formation, avait récupéré l’équipe en urgence suite au limogeage de Jean Fernandez en janvier 2013 et avait failli mener à bien l’opération maintien, avant de laisser la place à Correa. L’Est Républicain place aussi Benoît Pedretti parmi les candidats potentiels, dans le cas où l’opération au genou de la dernière chance soit un échec. Surtout que Rousselot a déjà fait le coup du joueur converti entraîneur sans transition. C’était avec Correa et son bilan reste éminemment positif. Même s’il part sur un double échec, en L1 puis en ce début de saison à l’échelon inférieur.
