Après la défaite de samedi contre Brest (4-2, 4eme journée de Ligue 2), l’entraîneur lensois Alain Casanova, 55 ans, était dans l’attente d’une décision de la part de sa direction, et celle-ci est intervenue ce dimanche. Alors que les coéquipiers de Kevin Fortuné comptent zéro point au compteur, l’ex-coach de Toulouse – qui est sous contrat jusqu’en juin 2018 – est provisoirement dispensé d’activité. Une décision qui concerne également le staff technique qui est composé de l’entraîneur adjoint Jonathan Alvès et du préparateur physique Denis Valour.
Sikora pour l’après Casanova
Avec ce revers face au SB29, Alain Casanova a donc grillé son dernier joker, et le peuple lensois est aussi fixé sur l’identité du successeur du natif de Clermont-Ferrand. Le Racing va-t-il opter pour la solution interne ou les Sang et Or vont-ils privilégier une piste extérieure ? C’est Eric Sikora, qui s’occupait jusqu’à présent de l’équipe réserve (qui a déjà effectué deux passages sur le banc nordistes), qui va prendre la suite, même si quelques autres noms ont été cités au cours des dernières heures. Joueur emblématique du RCL, l’ex-latéral droit doit être épaulé par Didier Senac et Philippe Lambert.
Martel : «Le métier d’entraîneur est un métier à risque »
« Le métier d’entraîneur est un métier à risque, a indiqué samedi le président Gervais Martel devant les journalistes. Alain Casanova le sait. A Lens, on a changé de nombreuses fois d’entraîneur ces dernières années. C’est le lot de nombreux clubs. Quand un technicien signe un contrat, il sait qu’il peut vivre ce genre de choses. Alain est navré de la situation, il ne fait pas exprès de perdre les matchs. Maintenant, ce début de saison est catastrophique. Cela mérite réflexion car le plus important n’est pas une question d’hommes ou d’entraîneur, mais c’est la situation de l’entité RC Lens. Il y a péril, il y a danger. » Et la mission d’Eric Sikora – qui sera présenté lundi à la presse – s’annonce des plus compliquées…
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