Le plus dans le besoin : Bordeaux
Avec Théo Pellenard comme titulaire indiscutable comme latéral gauche et Maxime Poundjé comme doublure sans la moindre minute en L1 cette saison, Bordeaux ne dispose pas d’une énorme profondeur à ce poste. Patrice Evra permettrait à la fois d’apporter une solution supplémentaire, tout en accompagnant la progression d’un Pellenard livré à lui-même pour sa première saison à plein temps dans l’élite. L’effectif relativement jeune des Girondins pourrait apprécier la présence d’un vétéran de plus dans le vestiaire.
Le plus symbolique : Monaco
Après avoir explosé à Monaco, Evra pourrait être tenté d’y boucler la boucle en fin de carrière. Une belle histoire pour redorer un tantinet son image et répondre à un manque : l’absence d’un cadre pour épauler Jorge au poste de latéral gauche. Le Brésilien, qui affiche ses lacunes depuis le début de la saison, aurait bien besoin d’un mentor pour franchir un cap dans sa progression, en particulier sur la scène européenne, là où l’expérience d’Evra pourrait lui servir.
Le plus dans le besoin et symbolique : Nice
Revenu de deux ans en Italie, Evra avait atterri à Nice pour son retour en France. Deux saisons en L2 (40 match au total) où il a participé à la remontée du Gym dans l’élite avant de prendre son envol chez le voisin monégasque. Et ça tombe bien, l’OGCN souffre sur le poste de latéral gauche, où doit se décaler un Malang Sarr mal à l’aise dans le couloir ou où doit dépanner un Christophe Jallet droitier. Jean-Pierre Rivère s’est fait une spécialité pour relancer des cas a priori désespérés, Evra pourrait être son prochain défi.
Le plus en galère : Lille
Bien évidemment, Patrice Evra n’entre pas dans le projet « LOSC Unlimited », qui a pour ambition de dénicher des jeunes à travers le monde et de réaliser une plus-value substantielle sur leur progression. Mais à tout miser sur des joueurs sans expérience, Lille s’est mis dans le dur et aurait bien besoin d’un cadre avec le CV d’Evra. Surtout que le poste de latéral gauche n’est pas le mieux fourni dans le Nord (Fodé Ballo-Touré, Hamza Mendyl, Rominigue Kouamé).
Le plus improbable : Toulouse
Derrière François Moubandjé, Toulouse n’a pas pléthore de solutions comme arrière gauche, hormis un Issiaga Sylla désormais plus habitué à évoluer un cran plus haut. Même constat que pour d’autres équipes citées, le TFC a aussi bien besoin d’anciens pour entourer une jeunesse prometteuse. Pascal Dupraz lui-même avait pointé ce manque flagrant à l’intersaison. Et puis imaginer une collaboration entre le Haut-Savoyard et Evra, c’est savoureux.
Le plus médiatique : Rennes
Pour accompagner la révolution de velours entamée avec l’arrivée du duo Létang – Lamouchi pour remplacer Ruello – Gourcuff, Rennes serait bien inspiré de faire un coup de communication. Quoi de mieux qu’Evra pour faire parler de soi et briser l’image de club lisse qui l’escorte depuis des années ? Pas grand-chose. Sans compter qu’il a beaucoup de points communs avec Sabri Lamouchi (Monaco, Marseille, l’Italie).
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