L1 – Strasbourg : Le meilleur atout du Racing, c’est sa cellule de recrutement

rcstrasbourg
Le bon début de saison de Strasbourg récompense son recrutement intelligent depuis son retour en L1. Pour preuve, quasiment toutes les recrues de l’été dernier ont trouvé leur place et participent au départ réussi du Racing.

C’est un sans-faute, ou presque. Depuis son retour en L1 la saison dernière, après dix ans d’attente, Strasbourg n’a commis quasiment aucun impair sur le marché des transferts. Une explication, parmi d’autres, à la montée en puissance du Racing, bien installé dans la première moitié du classement (8eme) pour engager l’exercice toujours périlleux de la confirmation. Le club partait pourtant de loin, après deux montées consécutives pour passer directement du National à l’élite, sans vraiment se renforcer entre les deux. Il a fallu se renforcer intelligemment, que ce soit cet été ou le précédent, en dépensant à la hauteur de moyens d’abord limités, puis plus en phase avec les ambitions du RCSA de se réinstaller dans le Top 10 à moyen terme. Les dirigeants alsaciens ont rempli cette mission, puisque l’équipe-type du moment est composée à 100% de joueurs arrivés au club depuis 2017. Forcément un succès pour la cellule de recrutement, même s’il reste parmi les joueurs de rotation des protagonistes des années National ou L2 (Liénard, Grimm, Gonçalves, Ndour).

Un recrutement à neuf joueurs financé par la vente d’Aholou

La réussite saute encore plus aux yeux en limitant l’analyse à la dernière période de mutations. Strasbourg y a certes mis le prix, en dépassant les 15 millions d’euros de dépenses, qui correspondant à la somme rapportée par la vente de Jean-Eudes Aholou à Monaco. Mais il a visé juste, et c’est bien là l’essentiel pour un club comme le Racing, qui n’a pas le droit de se tromper sous peine de le payer cher. Dès la fin août, Thierry Laurey avait d’ailleurs un bon feeling. « On a fait l’attaquant qu’on voulait faire et surtout il y a beaucoup moins de prêts. Les joueurs se sont engagés pour plusieurs années avec nous, donc on va tout faire pour essayer de bien installer le club en L1, en essayant que ces joueurs donnent le maximum et qu’on puisse grâce à eux gravir les échelons. »  C’est bien parti avec des internationaux (Mothiba, Sels, Mitrovic, Koné) ou des joueurs d’expérience rompus à la L1 (Thomasson, Carole) qui sont tous parties prenantes de ce que réalise le Racing. Même chose pour Ibrahima Sissoko, pari réussi arrivé de Brest, alors que Ludovic Ajorque a été plombé par des pépins physiques à répétition pour ses premiers pas dans l’élite.

L’exception Saadi

A ce jour, les sept premiers figurent dans le onze le plus utilisé par Laurey. Sur neuf recrues estivales, c’est un sacré taux de réussite. Arrivés à Strasbourg au cours de l’été 2017, Jonas Martin, Kenny Lala, Nuno Da Costa et Pablo Martinez ont poursuivi leur progression en prenant une nouvelle dimension depuis le début de la saison. Des recrues pérennes qui s’épanouissent aux côtés de joueurs prêtés, comme Dimitri Foulquier, Bakary Koné ou Martin Terrier la saison dernière, et Lamine Koné actuellement. Sans oublier l’apport du centre de formation, avec des jeunes pousses qui ont pris du temps de jeu, à l’instar d’Anthony Caci ou Kévin Zohi. Au final, il n’y a qu’un flop à mettre au bilan de la cellule de recrutement strasbourgeoise : Idriss Saadi, acheté à Cardiff pour deux millions d’euros et qui n’a joué que 9 minutes en L1 cette saison, après avoir bouclé l’exercice précédent à seulement 5 buts au compteur. Mais tant que c’est l’exception qui confirme la règle pour le Racing, son avenir sera radieux.

A voir aussi :
>>> Toute l’actualité de Strasbourg
>>> Strasbourg : Ce si particulier match d’après

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

 

 

À propos de l'auteur
Geoffrey Steines
Né un jour de France-Allemagne, j'ai tapé dans mon premier ballon à dix-huit mois et suis passé directement des tribunes du Parc des Princes au journalisme sportif. Formé à Media365, j'y suis revenu en 2015 après avoir bourlingué à l'étranger.