« Evidemment que ces absences sont regrettables. C’est énorme… Mais il ne faut pas se lamenter. On continue à travailler, on ne peut rien faire d’autre. » Avec un dépit même pas masqué, Lucien Favre a commenté les nouvelles blessures de Ricardo Pereira et Paul Baysse en conférence de presse mercredi. Le premier, victime d’une entorse du genou contre Metz dimanche dernier (0-0, 20eme journée de Ligue 1), sera absent six semaines. Le second, qui revenait de blessure, s’est fait mal à la cheville dans un choc avec Dante et manquera au moins le déplacement à Bastia ce vendredi (20h45, 21eme journée de Ligue 1). Des pépins physiques qui s’ajoutent à ceux de Cardinale ou encore Belhanda, et à l’absence de Seri, retenu à la CAN 2017 avec la Côte d’Ivoire.
L’OL, l’OM et le PSG volent la vedette à Nice
Pour Nice, ce début d’année ressemble aux craintes affichées dans les derniers jours de 2016. La peur que le château de cartes s’écroule après une première partie de saison brillante. Eliminé en Coupe de France par Lorient, puis tenu en échec à domicile par Metz, le club azuréen doit déjà réagir ce vendredi soir à Bastia. Mais Lucien Favre doit composer avec un groupe amoindri et toujours pas renforcé par le recrutement d’un ou plusieurs joueurs. Paradoxal. Car là où l’été dernier, c’est Nice qui avait frappé fort sur le marché des transferts avec les signatures de Dante, Belhanda ou encore Balotelli, ce sont cette fois l’OL (Depay), l’OM (Sanson) et le PSG (Draxler) qui occupent le devant de la scène.
Favre : « Regardez les chiffres… C’est cher »
Chez les Aiglons, les seuls noms qui ont pour l’instant filtré, ce sont ceux des milieux de terrain Mounir Obbadi (Lille) et Vincent Sierro (FC Sion). Les dossiers Luiz Gustavo et… Memphis Depay ont été rapidement refermés, car jugés trop onéreux. « On travaille dans ce sens-là, pour trouver des joueurs. Mais encore une fois, ce n’est pas simple. A cette période de l’année, regardez les chiffres annoncés dans d’autres clubs, ce n’est pas possible. C’est cher, déplore le coach niçois. L’hiver, c’est encore plus dur que pendant l’été. Il faut être sans arrêt en éveil. La concurrence est importante. Nous, nous n’avons rien payé, nous n’avons pas fait d’investissement. Sur Balotelli et Belhanda, on n’a pas investi d’argent. Notre situation n’a rien à voir avec Lyon sur Depay », insiste le Suisse.
Nice n’a pas forcément besoin de renforts
Mais Nice a-t-il vraiment besoin de se renforcer cet hiver ? Monaco non plus n’est pas très actif ces derniers jours. L’ASM cherche surtout à conserver son ossature, en repoussant les offres chinoises pour Falcao, ou les tentatives anglaises pour Tiémoué Bakayoko. Avec le retour de suspension de Balotelli, l’esprit de revanche de Koziello, ou encore l’éclosion de Sarr, les Niçois sont armés. Et d’ici le retour de l’indispensable Seri dans l’entrejeu, ainsi que celui de Belhanda, seul un déplacement à Monaco semble périlleux au programme des Aiglons, qui affronteront successivement Bastia, Guingamp, Saint-Etienne, Rennes, Lorient, Montpellier, Dijon ou encore Caen. Rien d’insurmontable si l’on se réfère à la phase aller du Gym.
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