Depuis l’été 2016, l’OGC Nice est détenu à 80% par un groupe d’investisseurs sino-américains. Des actionnaires qui, depuis, ont décidé de conserver Jean-Pierre Rivère au poste de président, et Julien Fournier au poste de directeur général. Pourtant, ces derniers mois, des tensions sont apparues et le duo a failli plier bagages, comme l’a confirmé Jean-Pierre Rivère chez nos confrères de Canal+. « On a un peu perdu notre fraîcheur. Avant, on était tous les deux avec Julien (Fournier) et on suivait les joueurs très longtemps à l’avance. On ne faisait pas des coups comme ça », a expliqué le président niçois, en référence notamment à l’arrivée de Wesley Sneijder la saison dernière. « Aujourd’hui on a des actionnaires qui n’ont pas forcément la même vision du projet. On a quelques tensions, c’est public, ce n’est pas un scoop. C’est la raison pour laquelle on a failli partir. D’ailleurs je n’ai pas hésité, pour moi j’étais parti. »
Rivère a eu peur que le Gym se casse la figure
Finalement, Jean-Pierre Rivère est resté à la tête de l’OGCN, tout comme son directeur général. Ces deux-là se sont d’ailleurs impliqués personnellement dans la recherche du nouvel entraîneur en portant leur choix sur Patrick Vieira. Alors pourquoi ce retournement de situation ? « On a vu arriver beaucoup d’agents de joueurs et de salariés qui nous ont dit que si on partait, ils partaient aussi. Avec Julien, on s’est dit qu’on risquait de mettre en danger le club. Or notre seul objectif est que le club continue à grandir le jour où on partira », a répondu le président niçois. Dimanche soir (0-1, 10eme journée de Ligue 1), c’est donc encore lui qui était en tribune pour accueillir Jacques-Henri Eyraud, son homologue marseillais, à l’occasion de la réception de l’OM.
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