Ce n’est plus un secret pour personne mais l’OM veut frapper fort cet été. Avec une enveloppe destinée au Mercato plus ou moins flexible, le nouvel actionnaire du club marseillais veut inquiéter le Paris Saint-Germain, et les autres cadors de la Ligue 1, dès la saison prochaine pour le titre de champion de France. Si les noms les plus clinquants qui commencent à circuler sont destinés à l’attaque des Ciel et Blanc, le chantier prioritaire semble être la défense au regard de la saison des Olympiens. Depuis plusieurs semaines, les rumeurs vont bon train. Certaines semblent clairement accessibles pour Frank McCourt dans un secteur où la quasi-totalité des postes est à renouveler.
Adil Rami, une piste concrète pour l’OM
« Oui, il y a un intérêt de l’OM », a déclaré Adil Rami au micro de beIN Sports dimanche soir. Souvent évoqué, le défenseur central de 31 ans a clairement indiqué que le club marseillais était intéressé par son profil. Son pedigree n’est peut-être pas celui que le stade Orange Vélodrome attend mais probablement le plus accessible. Après deux saisons convaincantes à Séville, l’ancien Milanais pourrait être tenté de retrouver Rudi Garcia, son ancien entraîneur au LOSC. Avec une qualification incertaine en Ligue Europa, l’OM pourrait se contenter d’Adil Rami, lui qui a passé son enfance à Fréjus. Un atout expérience non-négligeable qui pourrait (enfin) solidifier les bases du Champions Project.
Laurent Koscielny, la meilleure pioche chez les Frenchies
Depuis plusieurs mois et la reprise par le milliardaire américain, on entend de la bouche du nouveau président Jacques-Henri Eyraud que Marseille aimerait recruter « made in France ». Après la promesse Sanson, l’étincelle Payet et le charismatique Evra, l’OM s’est renseigné sur un possible retour en Ligue 1 de Laurent Koscielny. Patron de la défense des Bleus lors de l’Euro 2016 et taulier de l’arrière-garde des Gunners, l’ancien Lorientais semble être un cran – voire plusieurs – au-dessus d’Adil Rami. Si son avenir semble lié à celui d’Arsène Wenger, l’arrivée du Corrézien sur le Vieux-Port serait un gros coup pour le staff marseillais et un signal fort envoyé à l’Europe. S’il y a bien un coup à tenter jusqu’au bout, c’est celui-là.
Simon Kjaer, l’assurance muscle
Si l’état-major marseillais veut muscler son arrière-garde, Simon Kjaer semble être un bon candidat. Le défenseur danois a beaucoup voyagé lors de sa carrière (Palerme, Wolfsburg, Rome, Lille, Fenerbahçe) sans jamais rester plus de deux ans au même endroit. Pas le meilleur moyen de bâtir sur le long terme, mais l’international danois, c’est la garantie d’un défenseur à l’ancienne. Un défenseur qui sait défendre tout simplement comme il l’a prouvé lors de son passage dans le Nord de la France. A l’image de Kamil Glik à Monaco, l’OM a besoin de se trouver un patron au sein de sa défense centrale. Si Koscielny pourrait largement endosser ce costume, Marseille serait bien inspirer d’assurer le coup avec Kjaer en cas d’échec dans le dossier Koscielny. Les supporters marseillais vont devoir l’entendre, plus que des noms, l’OM a besoin de garanties immédiates avant tout.
Mehdi Benatia, pour boucler la boucle ?
Passé par les catégories de jeunes de l’Olympique de Marseille entre 2003 et 2005, Mehdi Benatia n’a pas eu le plaisir de porter les couleurs marseillaises avant de rallier Tours, Lorient, Clermont puis l’Italie. De l’autre côté des Alpes, le Franco-Marocain a pris une dimension internationale qui lui a permis de jouer au Bayern Munich et à la Juventus Turin (en prêt avec option d’achat). Avec un standing similaire à celui de Laurent Koscielny, la concurrence au sein de la Vieille Dame et son faible temps de jeu pourraient être des atouts pour le club marseillais. Le recrutement de l’international marocain serait une belle affaire pour l’OM dans l’optique de s’offrir un patron et une résonance européenne.
Que reste-t-il d’Aymen Abdennour version Monaco ?
Impressionnant lors de la saison 2014-2015 avec l’AS Monaco, de grands clubs s’étaient penchés sur le cas Abdennour lors de l’opération liquidation totale du club de la Principauté. Après avoir atterri à Valence pour franchir un palier, la progression de l’ancien Toulousain semble être au point mort. Après une première saison ratée du côté de Mestalla, le défenseur tunisien ne parvient toujours pas à grappiller du temps de jeu et confirmer les grands espoirs placés en lui sur les pelouses de Ligue 1. Mais la cote d’Aymen Abdennour reste élevée sur la Canebière. Celui que l’on surnomme le Roc a montré à de rares occasions sous le maillot valencian qu’il avait des beaux restes comme cette rencontre face à Barcelone en avril 2016 où il avait su museler Luis Suarez. Mais c’était il y a un an. Mais Marseille, qui n’a toujours pas retrouvé un standing digne des grandes écuries européennes, pourrait faire preuve de prétention à refuser le défenseur.
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