Alors que les dirigeants lyonnais avaient bon espoir de boucler le dossier dans les plus brefs délais, l’avenir de Rachid Ghezzal (24 ans) continue de s’inscrire en pointillés. Libre en juin prochain, le milieu de terrain offensif international algérien a été approché concrètement pour rempiler. Un nouveau bail courant jusqu’en juin 2020 est dans les tuyaux, mais le Fennec continue de se faire désirer. « Simplement, Rachid n’a pas de garanties sportives, explique son frère Abdelkader dans les colonnes du Progrès. Et c’est ce que l’on souhaite. Il allait resigner pour un bail important, mais pourquoi ? Pour jouer quand ? On ne sent pas que l’OL tient absolument à Rachid sur le plan sportif. C’est ce qui nous dérange. Et on le voit cette saison, où il n’a été que deux fois titulaire. Dans le système utilisé par l’OL, la place est faite pour Nabil Fekir, et Rachid on le met où ? »
« Ghezzal ne veut pas être considéré comme un simple joker »
Après avoir refusé de rejoindre Everton lors de la dernière période de mutations, Rachid Ghezzal n’a pas l’air spécialement pressé de rempiler avec son club formateur. Surtout si c’est pour le regretter par la suite. « On verra en janvier-février où en sera l’équipe, poursuit Abdelkader Ghezzal. Pour l’instant, Rachid n’est qu’un joker, et on ne veut pas qu’il connaisse le sort d’autres joueurs. » Selon les informations de Mercato365, un club anglais de première partie de tableau reste notamment à l’affût en cas d’échec des négociations. Une écurie ambitieuse qui semble d’ailleurs disposée à lui offrir davantage que les Toffees lors du Mercato d’été (400 000 euros par mois). De quoi faire réfléchir, non ?
(Avec I.G.)
