Jérémy Ménez, que vous inspire cette signature en faveur de Bordeaux ?
Le projet sportif m’a convaincu. Je pense que j’avais besoin de cela pour retrouver du plaisir, être sur le terrain. J’ai pu discuter avec le coach (ndlr : Jocelyn Gourvennec) et son discours m’a incité à venir ici.
Même si les Marine et Blanc ne sont pas qualifiés pour la Coupe d’Europe ?
Les Girondins ne disputent pas la Coupe d’Europe cette année, mais nous allons tout mettre en œuvre pour y prendre part l’année prochaine. Le club a tout fait pour avoir une bonne équipe. Nous devons nous donner à fond sur le terrain. Et puis, on verra où cela nous mène.
Bordeaux sort d’une année difficile…
Non, pas du tout. Dans le foot, ça marche comme ça. Ça marche par cycles. Vous êtes parfois victime de la malchance. Ça arrive comme à Milan en ce moment. Ça ne me fait pas du tout peur. C’est le genre de défi que j’aime bien. Je suis très heureux d’être ici.
Ménez : « C’est un club qui me convient »
Que pensez-vous du club girondin ?
C’est un club qui me convient. C’est un club familial et cela se voit tout de suite. J’ai été très bien accueilli par le coach et le président. Pareil pour le staff médical que je connais déjà un petit peu. C’est vrai que je connais aussi pas mal de joueurs ici. C’est notamment ce qui va faciliter mon intégration, même si je n’ai aucun doute là-dessus. Je vais retrouver des partenaires, mais de toute façon, il y a un groupe qui vit très bien ensemble et c’est très important aussi. J’ai été agréablement surpris par les installations. C’est la première fois que je venais ici et on voit vraiment qu’il y a tout pour réussir.
Ménez : « Montrer ce que je suis capable de faire »
Quelles sont vos ambitions personnelles ?
C’est avant tout de prendre du plaisir. Après, tout va tout seul. L’ambition, c’est que Bordeaux retrouve l’Europe. C’est un club qui mérite d’être européen.
Vous aviez perdu ce plaisir ?
J’ai eu une longue blessure la saison dernière. Ce ne fut pas facile. J’ai pris mon mal en patience, je me suis accroché, et voilà. Aujourd’hui, j’ai vraiment à cœur de montrer ce que je suis capable de faire. Ça a été ma plus longue indisponibilité mais c’est derrière moi.
Pour faciliter votre intégration, vous allez retrouver plusieurs anciens coéquipiers à l’ASM…
Le hasard fait bien les choses, je connais bien les joueurs, comme Plasil, Maurice-Belay. Mais aussi Carrasso et Toulalan. Cela va faciliter mon intégration, même si je n’ai aucun doute là-dessus. C’est bien, je suis content, je vais retrouver d’anciens partenaires. Il y a un bon groupe qui vit bien ensemble, c’est très important aussi.
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