Thierry Henry et Bordeaux, l’histoire est terminée avant même d’avoir commencé. La nouvelle d’une décision négative de l’ancien international français pour le poste d’entraîneur des Girondins avait d’ores et déjà fuité durant le week-end mais depuis lundi soir, les discussions sont bel et bien terminées entre les deux parties. Stéphane Martin, président du club au scapulaire, l’a confirmé à nos confrères de Sud-Ouest ce mardi matin. « Oui, nous confirmons la fin des négociations », a-t-il avoué. Proches d’un accord en début de week-end, l’ex-Gunner et l’écurie bordelaise ont finalement pris des routes opposées, la faute à de nombreux désaccords.
Le salaire d’Henry pose question
Dimanche, l’explication la plus plausible était que Thierry Henry n’avait pas suffisamment confiance dans le projet futur des Girondins. Que ce soit au niveau sportif et au niveau de l’état-major, l’actuel quinzième de Ligue 1 étant en passe de se faire racheter. D’après L’Equipe, l’entraîneur adjoint de la sélection belge n’est pas le seul à avoir fait machine arrière. Le quotidien sportif nous apprend que le fond d’investissements américain GACP avait de gros doutes concernant cette première expérience sur un banc (à la place de Gustavo Poyet). Le salaire demandé (200 000 euros brut mensuels) et la commission de son agent n’ont apparemment fait que conforter le futur propriétaire dans ses doutes. L’appui de Stéphane Martin et Nicolas de Tavernost n’y ont rien changé : le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France ne viendra pas et Eric Bedouet devrait continuer l’intérim pour au moins deux matchs de plus.
Le retour de Cavenaghi à Bordeaux ?
La piste Thierry Henry évaporée, les dirigeants bordelais sont donc à la recherche d’un plan B ou C puisque Laurent Blanc et Rémi Garde avaient auparavant décliné l’offre. Après avoir pensé à des remplaçants ayant « un nom » pour prendre la suite sur le banc bordelais, Stéphane Martin songerait de plus en plus à se tourner vers des anciens du cru pour relancer la machine. Le nom de Ricardo, déjà passé en Gironde (2005-2007), a été avancé mais l’état physique du Brésilien (AVC en 2011) sonne comme un frein dans l’esprit des dirigeants girondins. Selon nos informations, ces derniers pourraient aussi envisager de parier sur un duo argentin pour coacher les coéquipiers de François Kamano. Attaquant sous l’ère Laurent Blanc (111 matchs, 47 buts), Fernando Cavenaghi serait épaulé par Matias Almeyda, ancien international de l’Albiceleste et adepte de la philosophie de jeu de Marcelo Bielsa. Le futur ticket gagnant bordelais ? Alors que le duo a été proposé, des discussions ont aussi été lancées avec Claudio Ranieri (66 ans, libre), mais ce dernier a été jugé trop gourmand.
(Avec I.G.)
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— SudOuest Sport (@SudOuest_Sport) 28 août 2018
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