La passation de pouvoir entre M6 et GACP n’est désormais plus qu’une question de jours (28 septembre normalement). Le fonds d’investissements américain a passé son oral devant la DNCG lundi et cette dernière semble avoir été convaincue par le discours du futur propriétaire des Girondins de Bordeaux. « Leurs questions étaient pointues mais légitimes, avoue Joe DaGrosa, futur patron en Gironde, dans un entretien à L’Equipe. On y était préparé. Ce sont des personnes intelligentes, avec de l’expérience. » Un point positif pour le natif de Yonkers et toute son équipe après les différentes turbulences liées au départ de Gustavo Poyet et à la non-venue de Thierry Henry. « On espérait trouver un arrangement avec lui mais, parfois, des personnes raisonnables peuvent aussi être en désaccord. C’est ce qui est s’est passé. »
DaGrosa : « Nous ne sommes pas de mauvais garçons »
Lancé dans une campagne médiatique depuis quelques jours, l’entrepreneur américain qu’est DaGrosa a une nouvelle fois rappelé les intentions des nouveaux propriétaires. « Si vous comparez nos 80 millions d’euros aux investissements du PSG, c’est sûr que c’est idiot de penser qu’on peut les concurrencer. On veut y parvenir par une autre voie, sur la durée. » Un projet sur le long terme donc ? Pas tout à fait si on y lit de plus près. GACP ne compte pas s’éterniser à Bordeaux à la différence de Franck McCourt qui souhaite passer le relais à son fils plus tard. « Nous sommes là pour une période relativement courte par rapport à l’existence du club : cinq ou dix ans », admet l’homme d’affaires qui assure également ne pas être là que pour l’argent comme il avait pu le dire sur Téléfoot quelques jours plus tôt. Les dernières déclarations du futur propriétaire ne devraient pas calmer la colère des Ultramarines qui s’opposent au rachat. Mais au moins Joe DaGrosa et le fonds d’investissements américain ont mis cartes sur table que ça plaise ou non…
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