L1 – Bordeaux : Cédric Carrasso raconte son malaise avec ses dirigeants

L1 – Bordeaux : Cédric Carrasso raconte son malaise avec ses dirigeants
Ce mardi, Cédric Carrasso s’est longuement confié dans les colonnes de France Football. Le gardien de Bordeaux y évoque son malaise avec la direction du club aquitain, qui ne lui a plus donné signe de vie depuis sa grave blessure au genou gauche. Un discours franc et sans filtre qui risque de faire jaser chez les Girondins.

On assimile souvent les Girondins de Bordeaux à un club tranquille et sans histoires. Ce mardi, sans aller jusqu’à parler d’incendie, l’interview donnée par Cédric Carrasso à nos confrères de France Football risque de tendre l’ambiance studieuse du Haillan. A quelques jours de la première journée de championnat, le gardien de 34 ans, qui s’apprête à reprendre la compétition après une longue absence pour une grave blessure au genou gauche en début d’année, a choisi de vider son sac. A un an de la fin de son contrat, l’ancien Marseillais se dit très déçu par l’attitude de ses dirigeants. « Je n’ai plus aucune nouvelle de qui que ce soit en haut du club. Quand j’ai prolongé en décembre 2013, on avait mis cette troisième année à certaines conditions qui n’ont rien à voir avec les deux précédentes. On va dire qu’aujourd’hui, j’ai un contrat plus que basique et qui peut varier un peu suivant mon temps de jeu. Notre accord tacite, sur la confiance passée, était qu’on se revoit en fin de saison dernière », explique le gardien bordelais.

Carrasso : « A Bordeaux, on oublie vite »

Or Cédric Carrasso n’a pas revu les dirigeants du club au scapulaire en fin de saison dernière. Pas plus que depuis le début de l’été. « Cette situation est décevante. Mais c’est comme ça. Après sept ans au club, je m’attendais à un autre comportement, regrette l’ancien Toulousain. Mes dirigeants ont une réaction banale, sans grande considération. Ils se disent surement : ‘’Carrasso il a 34 ans, il vient de se refaire les croisés, alors, on attend’’. Ils doutent de moi, de mon retour, alors qu’ils savent que j’ai tout mis en œuvre pour revenir et pour le club aussi. C’est le foot, vous êtes bien un produit. A Bordeaux, on oublie vite. Ça explique certaines choses aussi… », souffle Cédric Carrasso, qui s’inquiète peut-être aussi de la concurrence de Jérôme Prior et Paul Bernardoni. En fin de saison dernière, le gardien formé au club avait gardé le but bordelais suite aux contre-performances de l’ancien Troyen.

Carrasso : « Je croyais avoir d’autres relations avec eux »

« Je ne cours pas après un contrat, mais je m’attendais à un autre retour, poursuit-il. Qu’on décale mon contrat d’une saison, ou le temps de ma blessure, en se disant que ça fait sept ans que je tiens le truc, et qu’on me laisse la chance de revenir dans de bonnes conditions. Mais comme je suis tellement attaché aux Girondins, ils croient peut-être que tout cela est normal. Je suis étonné du comportement de certaines personnes. Je croyais avoir d’autres relations avec eux, plus profondes. » Malgré cette situation difficile, qui pourrait encore s’envenimer avec la publication de cette interview, Cédric Carrasso assure être impliqué à 100% dans le projet des Girondins de Bordeaux pour la saison qui va débuter ce week-end. « Je vais me battre pour mon coach, mes coéquipiers, tous les supporters qui m’ont toujours encouragé depuis sept ans et que je ne veux pas les trahir. Tout ça me fait sourire. » Un sourire un peu crispé.

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À propos de l'auteur
Rémi Farge
Né en Franche-Comté et grand amoureux du FC Sochaux-Montbéliard, j'ai rejoint Paris et la rédaction de Media365 après avoir vu jouer Jaouad Zaïri.