Le dossier est en haut de la pile de Jean-Michel Aulas. Mais il ne l’ouvrira pas de suite et c’est ce qui fait parler. Dans un long entretien accordé au Progrès et publié ce vendredi dans les colonnes du quotidien régional, le président de l’OL évoque le cas de Bruno Genesio et de sa possible prolongation de contrat, qui arrive à échéance en juin prochain. Avec toujours cette même envie de ne pas se presser. « Quand il y a eu cette fronde non justifiée sur Bruno, de la part de gens qui m’ont cassé les pieds sur Bruno, ça m’a déçu, souffle Aulas. On va trouver une solution donc pour à la fois sécuriser le groupe d’entraîneurs et aussi faire en sorte que l’on puisse avoir une forme de liberté jusqu’à la fin de saison. C’est pour cela que j’ai dit après le match à Amiens, que je pense avancer au 31 mars. Gérard Houllier, pour avoir beaucoup discuté avec Bruno, pense lui aussi que c’est mieux ainsi. »
Aulas et la comparaison avec Domenech
Pendant des semaines, la tendance paraissait favorable à un nouveau bail. Mais le discours d’Aulas, qui compare régulièrement avec la situation de l’OM, coincé par la prolongation de Rudi Garcia jusqu’en 2021 actée dès octobre, a évolué au fil des jours. Jusqu’à aujourd’hui ouvrir très clairement la porte à une séparation à l’issue de la saison. « Donc on peut être attentif, généreux, mais quand il faut prendre les bonnes décisions, il faut laisser ses états d’âme de côté, et bien analyser le pour et le contre. J’ai une relation apaisée avec Bruno, et j’ai dit volontairement qu’on avait travaillé cinq ans avec Raymond (Domenech). Il n’a pas été reconduit au bout de cinq ans… ». Avec Genesio, ça fera trois ans et demi en juin. Chacun en tirera les conclusions qu’il veut.
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