Gourvennec : « Bordeaux, ça représente quelque chose »

Gourvennec : « Bordeaux, ça représente quelque chose »
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    Jocelyn Gourvennec, que ressentez-vous après cette signature aux Girondins de Bordeaux ? Je suis déjà très heureux de la confiance qui m’est témoignée par les Girondins de Bordeaux. C’est un honneur pour moi d’avoir été choisi. Pour moi, c’est un grand club en France. Pour moi, c’est dans la logique des choses que de vouloir relever […]
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    Jocelyn Gourvennec, que ressentez-vous après cette signature aux Girondins de Bordeaux ? Je suis déjà très heureux de la confiance qui m’est témoignée par les Girondins de Bordeaux. C’est un honneur pour moi d’avoir été choisi. Pour moi, c’est un grand club en France. Pour moi, c’est dans la logique des choses que de vouloir relever […]
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Jocelyn Gourvennec a été présenté à la presse ce lundi après-midi. Le nouvel entraîneur des Girondins de Bordeaux explique n’avoir pas hésité une seconde avant de prendre la succession d’Ulrich Ramé. Pour lui, le club aquitain doit retrouver son aura et se mêler à la lutte pour le haut de tableau.

Jocelyn Gourvennec, que ressentez-vous après cette signature aux Girondins de Bordeaux ?
Je suis déjà très heureux de la confiance qui m’est témoignée par les Girondins de Bordeaux. C’est un honneur pour moi d’avoir été choisi. Pour moi, c’est un grand club en France. Pour moi, c’est dans la logique des choses que de vouloir relever ce challenge. C’est un mélange de fierté et d’envie, parce qu’il y a une saison très excitante qui se profile.

Quels sont les objectifs qui vous ont été fixés par Jean-Louis Triaud et Nicolas De Tavernost ?
Les Girondins sortent d’une saison en-deçà de ce qui était espéré. On va devoir retrouver une dynamique de groupe, donc d’équipe et donc de club. Et trouver plus de régularité. La position de Bordeaux doit être en haut de tableau. C’est un club qui représente quelque chose en France. On ne va pas faire d’effets d’annonce sur telle place, mais l’objectif est de retrouver le haut de tableau. Parler d’Europe est prématuré. Maintenant, retrouver une dynamique et vouloir se mêler aux équipes qui sont plus haut, c’est normal.

« Je n’ai jamais hésité »

Avez-vous eu le temps d’étudier les profils de vos joueurs ?
Oui, je connais bien le groupe. On a échangé dessus. L’étape d’après sera d’approfondir cela, de mieux connaitre les joueurs. Mais d’une manière générale, je connais la globalité de l’effectif, ça fait maintenant trois ans qu’on les rencontre en championnat. J’essayerai d’affiner ça pour aligner l’équipe la plus à même d’atteindre nos objectifs.

Avez-vous exigé des garanties au niveau du recrutement ?
On a discuté, on va le faire encore dès demain. Il y a un effectif avec des joueurs de très bon niveau en L1, qui ont fait leurs preuves en championnat. Il y a eu une saison en dents de scie, mais on a quand même vu des joueurs qui se sont révélés, notamment des jeunes joueurs. L’enjeu qui va être le nôtre sera de bien cibler les renforts pour bonifier le groupe.

Bordeaux est un club en difficulté depuis quelques années, est-ce que cela vous a fait hésiter avant de signer ?
Absolument pas. Entraîneur est un métier à risques, c’est un métier jugé en permanence. On sait l’attente qu’il y a à Bordeaux, comme dans tous les grands clubs, mais je n’ai jamais hésité. Pour moi, pour quelqu’un qui arrive de l’extérieur, Bordeaux représente quelque chose dans le football français. Vous ne vous en rendez pas compte de l’intérieur, mais je vous assure que l’image des Girondins de Bordeaux est intacte.

« J’ai vécu beaucoup de grands moments à Guingamp »

Quelle sera l’organisation de votre staff ?
Je souhaitais m’appuyer sur Eric Bedouet, qui est un grand professionnel et qui connaît très bien le club, ainsi que sur Franck Mantaux (ndlr : entraîneur des gardiens) que j’ai connu il y a quelques années et qui très expérimenté. Je viens avec Eric Blahic, qui est mon premier adjoint depuis de nombreuses saisons. Il a longtemps travaillé avec Guy Lacombe et Francis Smerecki, il a beaucoup voyagé à Guingamp, Sochaux et au PSG. Et je viens aussi avec Kévin Plantet, qui était préparateur physique à Guingamp, et qui sera chargé de tout le travail individuel et du suivi des joueurs pour faire le lien avec les deux Eric (Blahic et Bedouet).

Est-ce un déchirement de quitter Guingamp ?
J’ai fini la saison avec mon staff contre Nice lors du dernier match. Je ne savais pas que j’allais partir, même si c’était possible, donc il n’y a pas eu d’au revoir. Vous vous doutez bien que la durée de vie d’un entraîneur en Ligue 1, c’est quinze mois. J’ai fait six ans, c’est énorme. J’ai vécu beaucoup de grands moments qui comptent dans une vie professionnelle. Mais c’était mon choix d’aller de l’avant, et j’irai dire au revoir à tous les gens qui me sont cher dans le club. Maintenant, je vais être à 300% avec les Girondins.

Propos recueillis par Vincent Royer, à Bordeaux

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