Ganso (Amiens) prêt à faire ses valises ?

L’idylle entre le Brésilien Paulo Henrique Chagas de Lima, dit Ganso (29 ans), prêté par le FC Séville, et Amiens semble être déjà sur le point de se terminer. En effet, à en croire les informations de L’Equipe, le divorce semblerait consommé entre les deux parties. Le quotidien sportif français parlant même de « malaise ». Le Brésilien serait en plein spleen et n’a pas honoré la convocation pour la rencontre très importante des siens dans la course au maintien, ce samedi soir à Guingamp (1-2). Le principal intéressé, dont les performances sur le terrain ne sont pas à la hauteur des espérances de la formation picarde, a fait savoir sa décision, directement au staff technique. Désormais, ses envies d’aller voir ailleurs se font de plus en plus pressantes. Depuis son arrivée en grandes pompes l’été dernier en Ligue 1, l’ami de Neymar n’a disputé que douze petites rencontres dont six en tant que titulaire avec sa formation, actuellement 17eme du classement avec 16 points.

Panoramic

Ganso a confié son spleen à son agent

Samedi, le compte Twitter d’Amiens indiquait : « Ganso, malade, n’est pas dans le groupe. » De son côté, Bernard Joannin, le président du club, a expliqué à L’Equipe que son poulain avait « une contracture ». Mardi dernier, la star, particulièrement fatiguée, avait été contrainte de céder sa place contre Monaco (0-2). « Ce n’est pas physique, il (Ganso) était prévu dans le groupe mais il ne s’est pas senti de faire le déplacement », a indiqué une source interne du club au quotidien français. Ganso aurait d’ores et déjà confié à son agent son mal-être d’autant plus que son entraîneur Christophe Pélissier, en froid avec John Williams, le conseiller sportif du président amiénois à l’origine du recrutement du Brésilien, le fait très peu jouer. Une adaptation des plus compliquées donc qui devrait, selon certains médias brésiliens, précipiter la fin du prêt de l’ancien partenaire de Neymar à Santos. Affaire à suivre…

Petite info. Conflit entre Pelissier et Ganso. Le Brésilien a vidé son casier et son agent est sur place pour negocier l’annulation de son prêt

— Pierre Ménès (@PierreMenes) 8 décembre 2018

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