Kevin Gameiro ne jouera donc pas l’Euro. Il a quitté Clairefontaine dimanche matin malgré une très belle semaine d’entraînement et une réussite insolente devant le but lors des séances de Didier Deschamps. Des pieds ou de la tête, l’ancien Strasbourgeois a démontré qu’il était en pleine forme. Lors de la dernière séance de samedi, le sélectionneur des Bleus a d’ailleurs longtemps parlé au Sévillan sur le chemin menant du Château au terrain Pibarot. L’occasion peut-être de faire le point sur l’avenir en sélection de l’attaquant de vingt-neuf ans. Parti se ressourcer en famille, le natif de Senlis devrait avoir quelques coups de fil de son agent sur un autre sujet. Avec ses performances exceptionnelles depuis deux ans, bien au-delà des attentes, le numéro 9 fait l’objet de l’attention de nombreux clubs, et notamment du FC Barcelone qui aime piocher dans le vivier de Séville. Pour être remplaçant de luxe, la clause de 40 M€ paraît aujourd’hui bien basse pour son potentiel.
Séville veut écarter la concurrence anglaise pour Gameiro
Alors, devant l’attrait des autres clubs et aussi, pour une fois, devant le manque de possibilité d’aller chercher en France, en Colombie ou en Ukraine un élément capable de remplacer Kevin Gameiro, Monchi, le directeur sportif du FC Séville, serait enclin à proposer une rallonge au Tricolore. Avec un contrat plus long et un salaire amélioré, les Andalous espèrent conserver l’ex-joueur de Lorient et de Paris une année de plus et surtout revoir à la hausse la clause de rescision de contrat aujourd’hui sous-évaluée. Surtout à l’heure où les clubs britanniques peuvent à tout moment utiliser leurs faramineux droits TV pour séduire n’importe quelle cible à grand coup de livres sterling. Sous contrat jusqu’en juin 2018, le Français se verrait donc remercier de son épatant rendement. S’il n’a pas convaincu « DD », le vainqueur de la Ligue Europa l’a fait avec ses dirigeants…