Divers : « Peut-être trop exigeant »… Blanc fait son autocritique sur sa situation

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Laurent Blanc reconnait dans un entretien à France Football qu’il est en partie responsable de sa situation actuelle, après plus de deux ans sans avoir entraîné un club. « Je me demande finalement si la meilleure solution n’est pas de repartir tout de suite », souligne-t-il.

Plus le temps passe et plus la situation de Laurent Blanc interroge. Entraîneur à succès avec Bordeaux puis le PSG, sélectionneur qui a redressé l’équipe de France post-Knysna avant que Didier Deschamps ne la porte sur le toit du monde l’été dernier, il a un CV d’entraîneur à faire pâlir d’envie la grande majorité de ses collègues. Et pourtant, il n’a pas retrouvé de banc depuis qu’il a été limogé du PSG en 2016 suite à un troisième échec consécutif en quarts de finale de la Ligue des Champions. Une situation sur laquelle il revient dans les colonnes de France Football, hebdomadaire auquel il a accordé un long entretien réalisé la semaine passée et publié ce mardi. « On peut parler de saisons blanches, off ou années sabbatiques, explique-t-il au sujet de ces années à l’écart du football. Moi, je considère que j’ai fait plein de choses intéressantes. Je ne me suis pas ennuyé. Mais je n’avais pas prévu de rester aussi longtemps sans club. Rien n’est prévisible dans ce métier. »

Blanc n’écarte pas un retour en L1

Parce que si le natif d’Alès avait su que retrouver un club serait si compliqué, il aurait probablement sauté sur les opportunités qui se sont présentées à lui dans la foulée de son expérience parisienne. « J’avais des offres de beaux clubs. Mais je me suis dit que j’avais besoin de prendre du recul, de profiter de ma famille, de prendre aussi du temps pour moi. Ce sont des arguments acceptables. Mais je me demande finalement si la meilleure solution n’est pas de repartir tout de suite. J’aurais pu le faire… (…) Mais le temps file et on se dit qu’on a peut-être été trop exigeant dans ses choix. Ce n’est pas forcément une bonne chose de trop attendre. » Celui qui estime que son passage au PSG l’a « bonifié » ne se ferme désormais aucune porte. Il avoue une préférence pour l’Italie en cas de départ à l’étranger, sans renoncer à revenir en L1. « Il y a quelques clubs qui font du bon boulot, avec des moyens moins importants que le PSG, mais qui peuvent espérer s’en rapprocher. Il y a encore de beaux projets en France. »

Une sélection, ça n’intéresse pas Blanc

Une certitude, Blanc ne veut pas reprendre une sélection, comme il en a eu la possibilité. « Je veux du quotidien. Je ne veux pas faire celui qui a croulé sous les propositions, mais j’ai eu de belles offres de fédérations, juste après le PSG et encore après la Coupe du monde. J’ai été flatté, mais ça ne correspond pas au défi que j’ai envie de relever. » Il devra se confronter à ce challenge dans une situation inédite pour lui dans sa vie de coach : sans Jean-Louis Gasset, désormais entraîneur principal de Saint-Etienne qui a déjà assuré qu’il n’était plus question pour lui de redevenir numéro 2. « Ce sera sans mon bras droit, même plus, sans mon double. C’est la vie. Avec Jean-Louis, on avait la même philosophie du foot, le même ADN. Mais je suis content de le voir numéro 1 à Saint-Étienne, faire ce qu’il aime et être heureux. Je n’allais pas perturber tout ça en lui demandant d’attendre qu’on ait un club. C’était très clair entre nous. »

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