Blanc, Gallardo, Wenger… Qui pour remplacer Bruno Genesio en cas de départ ?

Marcelo Gallardo (River Plate)
Bruno Genesio a annoncé son départ de Lyon en fin de saison. Jean-Michel Aulas va donc pouvoir se mettre en quête de son successeur. Foot365 a dressé la liste des pistes que l'OL pourrait être tenté d'explorer...

La solution dans l’air du temps : Laurent Blanc (libre)

Les + : Il est celui qui est le plus évoqué au moment d’aborder la question de la succession de Bruno Genesio. Parce qu’il est libre depuis la fin de son contrat avec le Paris Saint-Germain en 2016. Parce que Jean-Michel Aulas semble apprécier son profil, aussi. Le champion du monde 98 a en tout cas pour lui de très sérieuses références sur les bancs de Ligue 1, avec les Girondins de Bordeaux et le PSG. Et une certaine renommée qui semble être réclamée par une partie des supporters lyonnais.

Les – : Blanc cherche un défi à la hauteur de ses espérances et s’il fixe le PSG comme point de comparaison, alors l’OL n’a aucune chance. De plus, l’ancien sélectionneur des Bleus n’a certainement pas prévu de diviser considérablement son salaire et Jean-Michel Aulas devra consentir à de sérieux efforts financiers s’il veut l’attirer entre Rhône et Saône. Il y a aussi la question de l’inactivité du technicien depuis 2016 qui se pose…

Bilan : Il y a de vraies raisons d’y croire.

La solution (semi) interne : Un retour de Rémi Garde ?

Les + : L’ancien joueur d’Arsenal avait quitté l’OL avec l’envie de faire un break, en refusant les propositions de prolongation de contrat faites par Jean-Michel Aulas. Celui qui est resté durant trois saisons sur le banc de l’équipe première après avoir été dans l’encadrement technique dès 2003 connaît donc évidemment la maison à la perfection. Il possède l’ADN du club si chère au président rhodanien et a ajouté à son expérience une pige sur le banc d’Aston Villa avant de prendre les commandes de l’Impact Montréal. Sans compter qu’il est celui qui a fait remporter son dernier titre à l’OL (la Coupe de France en 2012).

Les – : Le problème est justement que Garde est sous contrat avec l’écurie de MLS. Et il semble s’y sentir plutôt bien avec une armée d’ancien Lyonnais dans son staff. On ne sait d’ailleurs pas si le technicien de 52 ans serait – avant même de rentrer dans les détails – tenté par un retour à Lyon à court terme. « Je suis très bien à Montréal, je suis très bien à l’Impact […] Je veux rester, je vais démarrer la saison prochaine en espérant qu’on fasse mieux », avait-il d’ailleurs déclaré en novembre dernier, quand il était annoncé comme possible successeur de Sabri Lamouchi à Rennes.

Bilan : Il est encore trop tôt pour un retour.

Le technicien français à débaucher : Patrick Vieira (OGC Nice)

Les + : Pour une première saison en France, Patrick Vieira a bien redressé la barre avec l’OGC Nice après un départ laborieux. L’ancien coach de New York City est, avec les Aiglons, en course pour une qualification européenne alors qu’il dispose d’un effectif réduit en quantité. Et qu’il n’a absolument pas pu compter sur Mario Balotelli durant la première partie de saison. Le champion du monde 98 a montré une vraie qualité dans sa gestion des jeunes talents et prône également un jeu plutôt attractif.

Les – : Avec les départs de Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier, difficile de dire de quoi l’avenir du Gym sera fait. Reste que Vieira est sous contrat jusqu’en 2021 avec l’OGCN et qu’il ne sera pas aisé de le débaucher d’un point de vue financier. Surtout que ses dernières déclarations ne vont pas dans le sens d’un départ. De toute faon, s’il parvient à vraiment faire ses preuves à Nice sur la durée, il pourrait sauter cette étape intermédiaire que représenterait l’OL pour atterrir directement dans un club plus huppé.

Bilan : Sans bouleversement majeur en interne, on voit mal Vieira quitter Nice.

La piste exotique : Marcelo Gallardo (River Plate)

Les + : Marcelo Gallardo fait également partis des noms qui ont été associés à l’OL quand le bateau a tangué pour Genesio. Vainqueur de la Copa Libertadores avec River Plate, l’Argentin a vu sa cote grimper en flèche ces derniers mois. Âgé de seulement 42 ans, il n’a pas encore connu d’expérience sur un banc européen mais entraîne déjà depuis 2011. En tant que joueur, il est passé par Monaco et Paris et dispose donc d’une certaine connaissance de la Ligue 1. Ses principes de jeu sont, de plus, reconnus comme attractifs.

Les – : Si la question de l’adaptation se pose pour chaque joueur débarquant du continent sud-américain, il en va de même pour un coach. Aussi prometteur soit-il comme entraîneur, Gallardo ne dispose d’aucune référence dans le football européen. Jean-Michel Aulas, qui a déjà du mal avec la perspective d’un coach étranger, ne franchira pas facilement le cas d’un non-européen. Surtout que la sélection argentine pourrait représenter un défi encore plus incroyable pour l’ancien Monégasque.

Bilan : Difficile d’y voir clair.

Le doux rêve : José Mourinho (libre)

Les + : Dans la catégorie « rêve un peu fou », on aurait également pu citer Arsène Wenger. Mais l’Alsacien semble se diriger de plus en plus vers la retraite. Ce qui n’est pas le cas de José Mourinho, qui a fait plusieurs appels du pied à la Ligue 1 ces dernières semaines. Or en L1, à part Paris, on se dit que les clubs pouvant attirer le Portugais ne sont pas nombreux et que l’OL en fait évidemment partie. Avec son expérience, son CV, celui qui a remporté deux fois la Ligue des Champions aurait tout pour faire changer de dimension le club rhodanien… 

Les – : Jean-Michel Aulas l’a dit et répété : le « Special One » est inaccessible pour un club comme l’OL aujourd’hui. A moins de réduire drastique ses émoluments, ou en tout cas ceux qui étaient les siens partout où il est passé depuis dix ans, du Real à Manchester United, en passant par Chelsea. Sans compter qu’on voit mal son caractère bien trempé fonctionner avec celui de JMA. Assurément, on s’amuserait bien à voir ces deux-là travailler ensemble, mais cela relève presque de l’utopie.

Bilan : Mourinho n’aura-t-il pas une meilleure proposition ?

Le bonus : Nils (libre)

Les + : Ce Norvégien de 52 ans est passé du rang d’inconnu à celui de star la semaine dernière, étant désigné comme sosie officiel de Bruno Genesio sur les réseaux sociaux. Les supporters lyonnais réclament plus de charisme sur leur banc ? Ils ont la version améliorée de leur coach actuel devant les yeux. Eleveur de rennes et guide touristique, son profil multicarte pourrait permettre à Jean-Michel Aulas d’étendre considérablement son activité sans pour autant impacter l’EBITDA de l’institution. Sans compter qu’il peut résister à des températures extrêmement froides. Toujours utile en présence de Gérard Houllier et Bernard Lacombe.

Les – : Nils n’est ouvert qu’à une expérience de quatre mois, « comme Ole Gunnar Solskjaer » à Manchester United, a-t-il confié à Konbini. Un peu trop juste.

Bilan : Il faut le faire. Pour l’histoire.

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